Il abuse de l’apéro et ne parvient pas à rechausser ses skis

A Avoriaz en Haute-Savoie, ce skieur a tellement abusé sur l’apéro en terrasse qu’il n’arrivait plus à rechausser ses skis pour repartir.

Un de ses potes lui est heureusement venu en aide mais l’affaire était encore loin d’être gagnée…

Il à préciser que l’abus d’alcool est dangereux, consommez avec modération. On vous laisse regarder la vidéo :

L’alcool est obtenu par fermentation de végétaux riches en sucre ou par distillation et entre dans la composition des boissons alcooliques : vin, cidre, bière, rhum et alcools distillés, vodka et whisky.

Premix, Alcopops et Vinipops

Les professionnels du secteur des boissons alcoolisées ont développé des stratégies marketing en direction des jeunes consommateurs, attirés par les saveurs sucrées. Ces produits sont des mélanges de différents types d’alcool, de jus de fruits ou de sodas, dont la teneur en sucre, souvent élevée, masque le goût de l’alcool. Les nouveaux consommateurs, habitués à l’alcool grâce à ces produits, peuvent ensuite « évoluer » vers d’autres types de boissons alcoolisées et entretenir ainsi ce marché.

Les équivalences d’alcool

Il y a la même quantité d’alcool dans un demi de bière, une coupe de champagne, un ballon de vin, un verre de pastis, etc.

1 verre standard = 10 g d’alcool

Le verre d’alcool standard contient 10 g d’alcool pur ou encore 1,25 centilitre d’alcool pur quel que soit le produit alcoolisé.

Inégaux face à l’alcool

Face à la consommation d’alcool, chacun réagit différemment selon sa corpulence, son état de santé physique et psychique, que l’on soit un homme ou une femme, et selon le moment de la consommation. Le seuil de tolérance dépend donc de la personne et du contexte.

L’alcool n’est pas digéré : il passe directement du tube digestif aux vaisseaux sanguins. En quelques minutes, le sang le transporte dans toutes les parties de l’organisme.

L’alcool est un produit psychoactif. Il modifie la conscience et les perceptions, ainsi que les comportements. Ses effets dépendent de l’alcoolémie (la concentration d’alcool dans le sang). À petite dose, il désinhibe, donne le sentiment d’être à l’aise et provoque une sensation de détente ou d’euphorie. Mais dès que l’on augmente les quantités consommées, il provoque l’ivresse et altère rapidement le jugement et le comportement.

Boire une grande quantité d’alcool en peu de temps provoque une montée importante du taux d’alcoolémie, qui baisse ensuite en fonction de la quantité bue : seul le temps permet de le faire baisser. L’alcoolémie commence à baisser 1h après le dernier verre et il faut compter environ 1h30 en moyenne pour éliminer chaque verre d’alcool. Si on boit sans manger, l’alcool passe plus rapidement dans le sang et ses effets sont plus importants.

 

La consommation d’alcool peut exposer à des risques majeurs :

  • malaises et comas éthyliques : nausées et vomissements peuvent survenir. À plus forte dose encore, l’alcool peut entraîner la somnolence, qui peut évoluer vers un coma éthylique parfois mortel ;
  • accidents : les réflexes et la vigilance s’amoindrissent. Cette altération du comportement est souvent à l’origine d’accidents de la route ou encore du travail ;
  • rapports sexuels à risque : l’ivresse peut entraîner des relations non protégées ou non consenties ;
  • violence : une grande partie des agressions (injures, coups, agressions sexuelles) sont commises sous influence de l’alcool. La consommation d’alcool peut également amener à en être victime, du fait parfois d’une attitude provocatrice ou du fait que la personne ivre est moins capable de se défendre.

Les risques à plus long terme

  • Maladies

Une consommation régulière, quand elle est excessive, augmente le risque de nombreuses pathologies tel que cancers (notamment de la bouche, de la gorge, de l’oesophage…), maladies du foie (hépatite, cirrhose) et du pancréas, troubles cardiovasculaires, maladies neurologiques, troubles psychiques (anxiété, dépression, troubles du comportement).

  • Trouble lié à l’usage d’alcool

La personne peut devenir incapable de réduire ou d’arrêter sa consommation, sous peine de malaise, de souffrances psychologiques et/ou physiques.

De nombreux symptômes peuvent apparaître lors de la consommation ou de l’arrêt comme la tristesse, des troubles du sommeil, une irritabilité ou encore tremblements, sueurs, anorexie, troubles du comportement. Ces troubles peuvent s’accompagner de difficultés majeures d’ordre familial, relationnel, social, professionnel, sanitaire et judiciaire.

Alcool et grossesse

Une consommation, même occasionnelle ou faible, d’alcool pendant la grossesse n’est pas anodine et peut entraîner des risques pour l’enfant à naître. L’alcool passe du sang maternel au sang du fœtus, sans que le placenta ne joue le rôle de « filtre » : les concentrations d’alcool chez le fœtus sont donc très proches des concentrations dans le sang maternel.

Une consommation quotidienne, même très faible, ou des ivresses épisodiques peuvent entraîner des complications durant la grossesse ainsi que des troubles des fonctions cognitives, tels que des troubles définitifs de la mémoire, de l’apprentissage, de l’attention.

Le syndrome de l’alcoolisation fœtale est l’atteinte la plus grave de l’exposition prénatale à l’alcool. Il se manifeste notamment par : des anomalies dans la croissance, des anomalies faciales, des dommages du système nerveux central susceptibles d’entraîner des déficits fonctionnels tels que le retard mental ou l’hyperactivité.

Les troubles peuvent apparaître pour de faibles consommations. On ne connaît pas le seuil au-dessous duquel la consommation d’alcool chez la femme enceinte n’a pas de conséquence sur la santé du fœtus. Aucune boisson alcoolisée n’est moins à risque. Il est donc recommandé de s’abstenir de consommer toute boisson alcoolisée tout au long de la grossesse et pendant l’allaitement.

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