Maladies et symptômes

Calvitie chez les hommes et perte de cheveux chez les femmes

La vie des cheveux se déroule sur cinq ans, en trois étapes d’évolution. Pendant plus de la moitié de leur vie, les cheveux poussent, de un à un centimètre et demi par mois. Puis leur croissance s’arrête pendant une vingtaine de jours, à l’issue desquels les cheveux meurent et tombent. Il s’en suit immédiatement une repousse et une nouvelle phase de croissance. Une chute de cheveux n’est donc pas forcément un signe de calvitie masculine.

En revanche, tout homme qui perd plus d’une centaine de cheveux par jour, et dont la chute de cheveux est très localisée, est atteint de calvitie. Son front, ses tempes, et le sommet de son crâne se dégarnissent. Indépendamment de la calvitie masculine, les cheveux deviennent plus fins avec l’âge et les cellules souches du follicule pileux (l’enveloppe dans laquelle naissent les cheveux) deviennent inactives. Le patient atteint de calvitie masculine n’a pas moins de cheveux, ils sont simplement microscopiques, donc invisibles.

L’alopécie androgénique

L’alopécie androgénique est la calvitie masculine de type hormonal et génétique, caractérisée par un dégarnissement du front et des tempes ainsi que du sommet du crâne. Un diagnostique simple pour savoir si un homme sera sujet à la calvitie est de regarder son père et l’évolution de ses cheveux. Si les hommes de sa famille en souffrent ou en ont souffert, le patient a toutes les chances de connaître cet état également. Ce type de calvitie masculine est causé par des bouleversements hormonaux, la testostérone se voit transformée en dihydrotestostérone, directement responsable de la fragilisation et donc de la chute de cheveux.

Les autres causes de la calvitie masculine

Lorsqu’elle n’est pas alopécie androgénique, la calvitie peut être provoquée par un traumatisme, psychique, nerveux ou une agression extérieure. Elle est parfois la conséquence d’infections bactériennes ou fongiques, créant des cicatrices sur le crâne, sur lesquelles les cheveux ne poussent pas. Elle apparaît aussi brusquement après un choc, physique ou mental, perturbant les hormones.

Certains médicaments, traitements ou maladies dermatologiques peuvent aussi être en cause. L’utilisation de produits trop chimiquement agressifs, des brossages trop intensifs ou encore des shampoings trop fréquents peuvent également générer une alopécie. La pelade et la teigne sont deux maladies dermatologiques entraînant la calvitie masculine. Dans ces cas, un traitement adapté est capable d’arrêter la chute de cheveux.

Un problème répandu et remédiable

En France, plus de 10 millions d’hommes sont concernés par ce problème. La calvitie masculine touche 30% des hommes de 40 ans et 80% des hommes de 60 ans. Dans le cas où l’alopécie androgénique sévit dans une famille, il est difficile d’y échapper. Traitée trop tard, elle peut être irréversible. Il faut donc la prévenir, et consulter un médecin dès les premiers signes : dégarnissement du front, des tempes et du sommet du crâne. Un traitement régulant les hormones pourra non seulement prévenir la chute des cheveux en les renforçant, mais également à terme, permettre à l’homme menacé de devenir chauve de retrouver une chevelure normale.

La calvitie masculine est le complexe masculin numéro un. Plus d’un homme sur deux y fait face en vieillissant. Mais les recherches scientifiques à ce sujet sont incessantes et les traitements qui en résultent font l’objet de nombreux tests cliniques assurant leur efficacité.

Traitements contre la calvitie

Lorsque une perte de cheveux est importante et localisée sur le front, le sommet du crâne et le haut des tempes, on parle de calvitie ou d’alopécie androgénique.

Plus de 10 millions d’individus sont concernés, principalement des hommes. Heureusement, il existe des traitements efficaces.

Comment survient la calvitie ?

Les cheveux poussent pendant environ cinq ans à raison d’un centimètre-un centimètre et demi par mois. Lorsque cette croissance s’arrête, les cheveux tombent et d’autres repoussent.

Chez les hommes atteints de calvitie ce trouble est généralement dû à un dérèglement hormonal. La dihydrotestostérone accélère le cycle capillaire jusqu’à ce que les cheveux cessent de pousser.

Le problème se déclare généralement entre 40 et 50 ans, parfois dès 20 ans. Plus l’alopécie est précoce, plus elle sera importante. La calvitie, rare chez les femmes, est appelée alopécie ménopausique car elle survient après la ménopause, lorsque les hormones féminines cessent de protéger les cheveux.

Identifier la calvitie

Si elle est détectée tôt l’alopécie est facilement traitable.

Chez l’homme les tempes se dégarnissent en premier, puis le sommet du crâne, jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une couronne dite hippocratique vers le bas du crâne.

Pour les femmes, la calvitie commence au niveau du sommet du crâne autour de la raie, puis s’étend à un cercle et le front commence à se dégarnir.

Traitements oraux et locaux

Des traitements oraux et locaux s’adaptent aux calvities peu avancées. Leurs différents principes actifs – finastéride, minoxidil et dutastéride- ralentissent la chute des cheveux et encouragent leur repousse en réduisant le taux de dihydrotestostérone. Ils doivent être utilisés à vie.

Certains, comme le finastéride (et le dutastéride) sont sous forme de comprimés.

D’autres comme le minoxidil sont utilisés dans des lotions. Il est fréquent de combiner plusieurs traitements.

Chirurgie

Lorsque la calvitie est à un stade évolué, il est possible d’avoir recours à des greffes. Dans le passé, des cheveux artificiels étaient greffés mais, suite à de nombreux cas de rejets et d’infections, cette option est écartée.

La technique la plus souvent utilisée est la microtransplantation, une opération chirurgicale d’une durée de cinq heures, sous anesthésie locale. Elle peut s’étaler en plusieurs séances et consiste à implanter des cheveux prélevés sur de petits morceaux de peau. Ils proviennent :

  • soit d’une bandelette de cuir chevelu de la couronne hippocratique. Une micro suture discrète est réalisée sur la zone endommagée.
  • soit de multiples greffons de peau contenant un à trois cheveux et prélevés avec de minuscules instruments. Cette technique est moins fréquente, car elle oblige à raser la zone des cheveux où vont être récupérer les implants, et cela n’est pas toujours compatible avec la vie professionnelle.

Laser

L’efficacité de cette méthode plus récente est controversée, même si la FDA (Agence fédérale américaine des produits alimentaires et médicamenteux) a reconnu qu’elle stimulait la réparation des follicules et aidait à la repousse de cheveux plus robustes.

Son action moins radicale que celle de la microtransplantation est généralement combinée avec celle d’un traitement local ou de comprimés.

Cette technique peut être réalisée à domicile, grâce à un peigne couvert de diodes LED, ou en séances de 20 minutes sous une unité laser puissante, dans une clinique capillaire.

Perte de cheveux chez la femme

Les cheveux ont toujours joué un rôle important dans l’image que nous avons et que nous donnons de nous-même. Arme de séduction, symbole de pouvoir, ou signe de bonne santé, ils reflètent notre personnalité.

Nous en perdons en moyenne 50 à 100 par jour. Lorsque cette perte est plus considérable et visible, elle peut se transformer en complexe ou en souffrance psychologique. A fortiori lorsque la personne touchée est une femme. Car ce genre de troubles est plus rare au féminin qu’au masculin, seules 10% des femmes en sont atteintes.

L’alopécie androgénétique

C’est la perte de cheveux la plus rencontrée chez les femmes. Comme la calvitie chez l’homme, elle est héréditaire et due à un dérèglement hormonal. Elle survient, la plupart du temps avant après ou pendant la ménopause, lorsque le taux d’œstrogènes baisse considérablement ( comme après un accouchement).

En revanche, les hormones mâles androgènes se maintiennent. Ce déséquilibre entraine un appauvrissement progressif de la chevelure.

L’alopécie androgénétique est plus diffuse chez la femme que chez l’homme. Elle se développe jusqu’à atteindre différents stades. La raie médiane est la première touchée. Puis autour d’elle se forme une zone chauve qui s’élargit circulairement. Le sommet de la tête et le front se dégarnissent.

Les autres pertes de cheveux

Un désépaississement et une chute de cheveux plus réversibles et moins localisées que ceux causés par l’alopécie androgénétique peuvent également survenir du à :

  • Un changement de saison
  • La pollution et la fumée de cigarette
  • Un accouchement
  • Certaines périodes de stress, de grande fatigue, et de traumatisme psychologique ou physique (chirurgie)
  • Une carence en vitamines
  • Des affections telles que les troubles de la glande thyroïde, l’anémie, les maladies auto-immunes, le diabète, l’anorexie
  • Certains médicaments tels que les contraceptions orales
  • Les coiffures tirées, extensions, permanentes, lissage ou colorations

Prévention

Pour protéger ses cheveux d’une éventuelle chute ou ne pas aggraver celle déjà existante, il existe plusieurs gestes simples.

Tout d’abord adoptez un régime pauvre en sucre raffiné dont l’index glycémique est élevé (farines et sucres blancs, frites, sodas, alcool). Préférez les produits non transformés et les aliments complets. Vous pouvez également consommer de la levure de bière ou du cresson qui renforcent le cheveu.

Évitez tout ce qui dessèche le cuir chevelu, comme les lavages trop fréquents, les produits agressifs (mousse, gel, shampoings) et les brushings.

En complément, il existe des cosmétiques antichute tels que des shampoings, ampoules et gélules sont disponibles.

Traitements

Si la perte de vos cheveux est relative à l’alopécie androgénique, vous devez utiliser un ou plusieurs traitements médicaux combinés. Ceux-ci existent sous forme de comprimés ou de lotions contenant l’un de ces trois principes actifs : finastéride, minoxidil et dutastéride.

En revanche, si la calvitie est à un stade avancé, il faut avoir recours à des implants de cheveux greffés chirurgicalement.

Enfin la technique d’exposition au laser, pratiquée en institut ou à la maison, est une autre solution envisageable même si son efficacité est parfois contestée.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *