CONFIEZ-VOUS : Emmanuel Macron avoue « J’ai honte » sur la gestion de la pêche à La Réunion
Lors de son déplacement à La Réunion, ce 22 avril 2025, Emmanuel Macron a surpris tout le monde avec un aveu inattendu. Face aux acteurs locaux et aux représentants européens, il a reconnu les ratés de la politique de pêche dans l’océan Indien. Une confession brutale qui pourrait marquer un tournant pour l’île et ses habitants. Quelles sont les raisons derrière cet aveu ? Et que propose-t-il pour résoudre une crise qui dure depuis des années ? Plongée dans un discours historique.
« J’ai honte » : les mots forts d’un président face à ses échecs
Les mots d’Emmanuel Macron ont frappé les esprits. « J’ai honte de ce qu’on a fait depuis 6 ans sur la pêche », a-t-il déclaré sans détour. Un constat sévère, mais nécessaire, selon lui. Le chef de l’État a pointé du doigt une gestion européenne inadaptée, incapable de répondre aux besoins spécifiques des territoires ultramarins. « On gère nos flottes comme si on était dans le golfe de Gascogne. On est des fous », a-t-il regretté, soulignant l’absurdité des politiques actuelles.
Pourquoi un tel aveu aujourd’hui ? Selon le président, les pêcheurs réunionnais ont trop souvent été ignorés. « Il y a 6 ans, j’ai eu des pêcheurs qui venaient me dire ‘on a besoin de renouveler les bateaux’. On n’a pas été fichus d’y répondre », a-t-il rappelé. Ces mots reflètent une prise de conscience tardive, mais qui pourrait ouvrir la voie à des solutions concrètes.
💬 "J’ai honte de ce qu’on a fait depuis 6 ans sur la pêche (…) on est des fous"
Emmanuel Macron évoque le dossier de la pêche à la Réunion, lors de sa visite sur l'île pic.twitter.com/LvjOZkF71O
— BFMTV (@BFMTV) April 22, 2025
Une situation complexe pour les pêcheurs réunionnais
La Réunion est confrontée à des défis multiples. Les pêcheurs locaux subissent une concurrence intense, notamment en provenance de Madagascar, ainsi que des pratiques de pêche illégale qui mettent en péril leurs ressources. Pourtant, jusqu’à présent, les politiques mises en place par l’Union européenne semblaient ignorer ces réalités. Emmanuel Macron a insisté sur le fait que les mécanismes utilisés ne tiennent pas compte des spécificités locales.
Au-delà des problèmes économiques, cette crise alimente aussi un sentiment de rejet vis-à-vis de l’Europe. « C’est vraiment ‘comment créer le malentendu avec l’Europe, et faire détester l’Europe' », a-t-il ajouté, appelant à une refonte complète des politiques de pêche pour restaurer la confiance.
Quelles solutions pour La Réunion ?
Face à cette situation alarmante, Emmanuel Macron a promis des actions rapides et ciblées. Inspiré par les initiatives menées en Guyane, il souhaite moderniser le secteur en tenant compte des réalités locales. Parmi les mesures envisagées :
- Le renouvellement des flottes de pêche pour des équipements plus adaptés.
- La mise en place de régulations strictes contre la pêche illégale.
- Une meilleure protection des écosystèmes marins pour préserver les ressources naturelles.
Pour le président français, il est essentiel d’agir vite afin de soutenir les pêcheurs réunionnais et de redonner espoir aux habitants de l’île.
Un discours au cœur des crises locales
Cet aveu intervient alors que La Réunion traverse une période difficile. En plus des problèmes liés à la pêche, l’île fait face aux conséquences dévastatrices du cyclone Garance et à une épidémie de chikungunya qui a déjà fait six morts depuis le début de l’année 2025. Dans ce contexte, les propos d’Emmanuel Macron semblent être une reconnaissance des souffrances endurées par la population.
Toutefois, cet aveu ne suffira pas à calmer les tensions. Les acteurs locaux attendent désormais des actions tangibles pour améliorer leur quotidien. Reste à savoir si les promesses du président se traduiront en mesures efficaces.