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Fusillade à Rennes : Scène de guerre urbaine dans un Subway bondé

Gregory

Un drame insensé s’est joué en plein cœur de Rennes ce mercredi après-midi. Alors que des dizaines de personnes déjeunaient paisiblement, trois hommes armés ont transformé un banal fast-food en champ de bataille. Retour sur une attaque qui a plongé la capitale bretonne dans l’effroi.

Une scène de film d’action devenue réalité

Vers 14h30, dans le Subway de la rue Le Bastard, l’atmosphère détendue du déjeuner a brutalement basculé. Trois individus cagoulés et armés de kalachnikovs ont fait irruption dans l’établissement bondé. Sans un mot, ils ont ouvert le feu, tirant à plusieurs reprises en direction de clients affolés.

« C’était comme au cinéma, sauf que là, c’était réel », témoigne un employé du magasin voisin, encore sous le choc. Les vidéos de surveillance montrent des clients se jetant au sol tandis que les assaillants tirent à bout portant.

Un bilan humain lourd et une fuite chaotique

En quelques secondes seulement, quatre personnes ont été touchées par les tirs. Parmi elles, une victime dans un état critique, atteinte à l’abdomen, a dû être opérée d’urgence. Les trois autres blessés, touchés aux jambes et aux bras, ont pu être stabilisés sur place avant leur transfert à l’hôpital.

Dans leur fuite précipitée, les agresseurs ont percuté violemment un piéton avec leur véhicule avant de prendre la fuite en direction du boulevard de la Liberté. La victime du choc, un homme d’une soixantaine d’années, souffrirait de fractures multiples selon les premiers éléments.

Un élu témoin clé de la fusillade

Parmi les clients présents dans l’établissement se trouvait par hasard un élu local important de la métropole rennaise. Ce dernier, qui déjeunait seul à une table du fond, a miraculeusement échappé aux balles.

« J’ai d’abord cru à une mauvaise blague, puis j’ai vu les impacts sur les murs et j’ai compris », a-t-il confié aux enquêteurs. Son témoignage pourrait s’avérer crucial pour identifier les auteurs.

Une ville sous le choc

En quelques minutes, tout le centre-ville a été bouclé par les forces de l’ordre. Les commerces alentours ont été évacués en urgence tandis qu’une cellule psychologique était mise en place pour les témoins traumatisés.

Le maire de Rennes, visiblement ému, a tenu à s’exprimer : « Rennes est une ville paisible. Ce niveau de violence est inacceptable et incompréhensible« . Il a annoncé le renforcement immédiat des effectifs de police dans le centre-ville.

Trois pistes privilégiées

Les enquêteurs travaillent sur plusieurs hypothèses :

  • Un règlement de comptes entre bandes rivales liées au trafic de stupéfiants
  • Une attaque terroriste, bien qu’aucune revendication ne soit encore parvenue
  • Un braquage qui aurait mal tourné, l’établissement disposant d’une importante recette en caisse

La préfecture a mobilisé des renforts de la BRI et du RAID pour traquer les suspects, décrits comme des hommes de type européen, vêtus de survêtements sombres.

Sources :

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