Maladies et symptômes

Gastro-entérite 2025 : Une épidémie printanière inédite frappe 11 régions françaises

Alors que le printemps s’installe, une vague inhabituelle de gastro-entérites secoue l’Hexagone. Avec des taux d’incidence records dans 11 régions, dont la Normandie en tête, Santé publique France alerte sur cette propagation atypique. Décryptage des zones critiques, des populations vulnérables et des gestes salvateurs.

Cartographie de la crise : Les zones rouges sous surveillance renforcée

Selon le bulletin du 10 avril 2025 de Santé publique France, 11 régions dépassent le seuil épidémique. La Normandie affiche le taux d’incidence le plus élevé, suivie de près par les Hauts-de-France et l’Île-de-France. La Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne et la Provence-Alpes-Côte d’Azur complètent ce tableau alarmant. Chez les moins de 5 ans, les consultations SOS Médecins liées à des diarrhées aiguës représentent 11 % des actes – un chiffre stable depuis février.

Services d’urgence surchargés : Enfants et personnes âgées en première ligne

Les hôpitaux signalent une hausse de 9 % des passages aux urgences pédiatriques pour troubles gastro-intestinaux. Les Ehpad et autres structures collectives sont particulièrement touchés, avec des foyers infectieux recensés dans 67 % des cas. « Cette virulence printanière s’explique par la circulation simultanée de norovirus et de rotavirus », explique le Dr Martin Dupont, épidémiologiste à l’Institut Pasteur. Les souches identifiées montrent une résistance accrue aux désinfectants classiques.

Prévention : Vaccination et hygiène renforcée comme remparts

Face à cette crise, Santé publique France rappelle l’importance de la vaccination antirotavirus pour les nourrissons dès 2 mois – une mesure récente adoptée par le Ministère de la Santé. Le lavage des mains au savon durant 30 secondes reste la barrière numéro un. Pour les surfaces, les experts recommandent des solutions à base d’eau de Javel diluée (1 dose pour 9 d’eau). En cas de symptômes, la réhydratation orale avec des solutés spécifiques (type Pedialyte) s’impose, surtout pour les enfants et seniors.

Sources :

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