5 règles essentielles pour gérer son stress par l’alimentation
Heureusement, notre alimentation peut aider à lutter contre le stress. Elle permettrait d’évacuer les tensions et d’en diminuer les effets. À condition de choisir les bons aliments !
Règle numéro 1
Mangez varié afin de ne pas subir de stress organique. En effet, quand l’organisme doit réagir à un stress, il mobilise les réserves d’énergie et nous met en risque de carence, donc de stress et le cercle est entamé. Dans une alimentation équilibrée, c’est-à-dire qui proportionne les protéines et les glucides pour une moitié et les légumes pour l’autre, on trouve la dopamine et la norépinephrine pour énergiser le cerveau et la sérotonine pour induire l’effet relaxant.
Règle numéro 2
Mangez régulièrement, qu’on ait faim ou non. Un animal en situation de danger va continuer à chercher à se nourrir, à n’importe quel prix, ainsi qu’à se reproduire et délimiter son territoire. Si votre état anxieux, voire dépressif, vous fait perdre l’appétit, mangez au moins des fruits secs, ou du miel sur une tranche de pain de blé entier.
Règle numéro 3
Buvez beaucoup d’eau, même sans soif, pour éliminer les toxines qui interfèrent dans les mécanismes de régularisation de nos angoisses. Le stress peut entraîner une déshydratation… et le manque de liquide entraîne le manque d’énergie.
Règle numéro 4
Consommer des protéines de qualité : soja/soya, sarrasin, quinoa et autres céréales complètes associés à une légumineuse : pois, haricots, fèves, lentilles, luzerne en début de journée pour que l’organisme produise plus de stimulants naturels et diminue ainsi la fatigue liée au stress.
L’exemple du pain tartiné au beurre d’arachide est intéressant à noter : l’arachide est une légumineuse et sa combinaison avec une céréale donne un excellent apport protéique équivalant à celui de la viande ! Voilà une information qui devrait plaire aux mères de famille… Toutefois, le choix de la céréale reste essentiel de même que celui d’un beurre d’arachide non sucré, bio, sur lequel au saupoudre un peu de sucre de coco… par exemple !
Règle numéro 5
Ne jamais faire sauter un repas. Il est essentiel de manger de façon régulière au cours de la journée. Faire sauter des repas peut provoquer des maux de tête, des tremblements, faire baisser la concentration et l’énergie, vous mettre d’humeur irritable. C’est la raison pour laquelle on recommande une alimentation à indice glycémique bas, de manière à éviter ces symptômes générateurs de stress.
Règle numéro 6
La supplémentation. Quelques spécialistes recommandent de recourir, dans les situations de stress, à des suppléments alimentaires. Je laisse la parole au Dr Srand qui, dans son livre Mort sur ordonnance, dénonce la vérité consternante que cache la surconsommation de médicaments :
« Les vitamines A, C et E ne sont pas des médicaments mais des nutriments naturels qui devraient nous provenir de nos aliments. Toutefois, appauvrissement des sols, récoltes précoces, produits hybrides, pesticides et techniques de conservation des aliments ont tous contribué à vider nos aliments des vitamines et des minéraux dont nous avons besoin. A l’origine de plus de 70 maladies dégénératives se trouve le stress oxydatif, conséquence du mal fait à notre organisme par une quantité excessive de radicaux libres (ou molécules d’oxygène chargées). Le même processus d’oxydation qui modifie la couleur d’une pomme qu’on a tranchée ou qui conduit le fer à rouiller est aussi responsable de la plupart des maladies dégénératives chroniques comme les maladies cardiaques, le cancer, la crise cardiaque, le diabète, l’arthrite et la maladie d’Alzheimer. Par conséquent, la meilleure façon de nous protéger des maladies cardiaques, du cancer, des attaques cérébrales et de l’Alzheimer est de renforcer les mécanismes de défense naturels de notre organisme en consommant des suppléments nutritionnels. »