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La réplique cinglante de Trump à Glucksmann : « La France doit sa liberté aux États-Unis »

Alors que l’eurodéputé Raphaël Glucksmann proposait symboliquement le retour de la Statue de la Liberté, la porte-parole de Donald Trump a répliqué avec une virulence historique. Décryptage d’un échange diplomatique qui enflamme les relations transatlantiques.

« Sans les États-Unis, les Français parleraient allemand » : le coup de griffe de la Maison Blanche

Dans une déclaration choc lors du briefing présidentiel du 17 mars, Karoline Leavitt, porte-parole de Donald Trump, a balayé la suggestion de l’élu français : « C’est grâce à notre intervention militaire que la France n’est pas devenue un territoire nazi ». Une référence directe au Débarquement de 1944, utilisée comme argument-massue contre Raphaël Glucksmann, qualifié de « petit politicien inconnu ».

Glucksmann vs Trump : le cadeau qui empoisonne les relations franco-américaines

L’origine de la polémique remonte au meeting où l’eurodéputé Place Publique avait ironisé : « Rendez-nous la Statue de la Liberté si vous méprisez ses valeurs ». Une attaque visant le rapprochement de Trump avec Vladimir Poutine et les restrictions sur la liberté académique aux États-Unis. Le symbole offert en 1886 devenait ainsi l’étendard d’un désaccord géopolitique majeur.

Une crise diplomatique aux relents électoraux

Ce clash verbal intervient à quelques mois des élections européennes, où Glucksmann positionne son parti comme rempart contre l’autoritarisme. La réplique américaine, teintée de mépris, révèle surtout la fracture grandissante sur la question ukrainienne. Alors que l’Élysée évite soigneusement de commenter l’affaire, les réseaux sociaux s’embrasent autour de ce duel rhétorique.

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