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Marine Le Pen dérape encore : « Je croyais que c’était Aya Nakamura »

Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national, a une nouvelle fois suscité la polémique en s’en prenant à Aya Nakamura. Quelques mois après l’avoir critiquée à propos des Jeux Olympiques de Paris, la politicienne a de nouveau cité la chanteuse dans un contexte inattendu. Un dérapage qui relance les tensions et les débats.

Une attaque inattendue

Dans un entretien accordé au Figaro le 7 mars 2025, Marine Le Pen a évoqué la nomination de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel. Alors qu’elle justifiait la décision de son parti de s’abstenir lors du vote, elle a glissé une pique à l’encontre d’Aya Nakamura. « Quand Emmanuel Macron a proposé ce nom, j’ai presque été soulagée, car je m’attendais à Aya Nakamura, ou je ne sais quelle autre idée folle », a-t-elle déclaré.

Une remarque qui a immédiatement fait réagir. Loin d’être anodine, cette attaque rappelle les précédentes critiques de Marine Le Pen envers la chanteuse, devenue malgré elle une cible récurrente de l’extrême droite.

Une polémique qui ne date pas d’hier

En mars 2024, alors que le nom d’Aya Nakamura circulait parmi les artistes pressentis pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, Marine Le Pen avait déjà exprimé son désaccord. Sur France Inter, elle avait qualifié la chanteuse de symbole inapproprié, affirmant : « Elle ne chante pas étranger non plus. Elle chante on ne sait pas quoi. Non, ce n’est pas du métissage, c’est du n’importe quoi ».

Pour la politicienne, la participation d’Aya Nakamura aurait même été une « provocation supplémentaire » de la part d’Emmanuel Macron. Des propos qui avaient alors déclenché une vague de réactions, tant du côté des défenseurs de la chanteuse que de ses détracteurs.

Aya Nakamura, une artiste qui divise


 

Aya Nakamura, star internationale et artiste francophone la plus écoutée au monde, incarne une musique résolument moderne et métissée. Pour certains, elle représente une fierté culturelle. Pour d’autres, comme Marine Le Pen, elle symbolise une forme de « vulgarité » et de dérive artistique.

Face à ces attaques, la chanteuse n’est pas restée silencieuse. Avant les dernières élections législatives, elle avait appelé ses fans à « tous aller voter, et contre le seul extrême à condamner », en référence au Rassemblement national. Une prise de position claire qui avait renforcé son statut de figure engagée.

Un débat qui dépasse la musique

Au-delà des critiques personnelles, cette polémique soulève des questions plus larges sur la place de la culture et de la diversité dans le débat public. Aya Nakamura, par son succès et son influence, cristallise les tensions entre conservatisme et modernité. Un combat qui, visiblement, est loin d’être terminé.

Sources :

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