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Une explosion d’indignation : Olivier Dartigolles menace de quitter le plateau sur Cnews

Les débats télévisés peuvent parfois virer au clash. Ce mardi soir, sur le plateau de « L’heure des pros 2 », Olivier Dartigolles a fait trembler les fondations de l’émission en menaçant de partir. À quoi rime cette tension inédite ? Plongeons dans les coulisses d’un échange explosif.

Pascal Praud et la polémique autour de Jean-Michel Aphatie

Tout a commencé avec une sortie médiatique de Jean-Michel Aphatie. Sur RTL, cet éditorialiste avait comparé les crimes commis en Algérie sous la colonisation française à ceux perpétrés lors du massacre d’Oradour-sur-Glane. Une comparaison qui a choqué une partie de l’opinion publique. Florence Portelli, vice-présidente LR du Conseil régional d’Île-de-France, n’a pas hésité à qualifier ces propos de propagande.

Sur CNews, Pascal Praud, visiblement outré, qualifie ces déclarations de « sidérantes ». Pour lui, elles équivalent à une assimilation entre les Français et les nazis. Élisabeth Lévy va même plus loin en demandant à Jean-Michel Aphatie de renoncer à sa nationalité française. Mais c’est ici que le ton monte.

Olivier Dartigolles, un regard nuancé face aux accusations

Face à ce torrent d’indignation, Olivier Dartigolles tente d’apporter une vision plus mesurée. Il reconnaît que Jean-Michel Aphatie pourrait être critiqué pour son choix de mots, mais insiste sur l’importance de ne pas ignorer les exactions commises durant la période coloniale. « Il y a eu des villages martyrs algériens », rappelle-t-il, évoquant notamment les pratiques d’enfumades utilisées par l’armée française.

Mais ses tentatives de contextualisation sont rapidement interrompues par Pascal Praud. « C’est insupportable, en fait », rétorque l’animateur. À ce moment-là, Olivier Dartigolles perd patience. « Non mais si c’est insupportable, je quitte le plateau parce que je ne peux pas terminer une phrase », lance-t-il fermement. Un avertissement clair qui laisse planer une menace dans l’air.

Un dialogue tendu et une vérité difficile à accepter

Le chroniqueur insiste alors sur l’importance de ne pas passer sous silence les événements tragiques de l’histoire coloniale. « Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ? », s’exclame-t-il, avant de revenir sur le massacre d’Oradour-sur-Glane et celui de Sétif. Pour lui, ces deux épisodes historiques doivent être abordés ensemble pour comprendre toute la complexité de cette période.

 

Pascal Praud, quant à lui, accuse Olivier Dartigolles d’ »atténuer » les propos de Jean-Michel Aphatie. Cette accusation provoque une nouvelle salve d’agacement chez le chroniqueur. « Je ne peux jamais terminer, même sur des sujets aussi sensibles que ceux-là, en me disant que je raconte n’importe quoi », proteste-t-il avec force.

Finalement, Pascal Praud tente de calmer les esprits. « Je veux bien qu’on parle de ça pendant des heures », conclut-il dans un effort d’apaisement. Mais la séquence restera marquée par une confrontation vive, révélatrice des divisions persistantes autour de l’histoire coloniale.

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