ÉCLAIREUR : Elise Lucet déclenche une tempête à l’Assemblée avec un test de drogue inédit
Elise Lucet, la célèbre journaliste d’investigation, a récemment fait sensation en proposant un test inattendu au sein même de l’Assemblée nationale. Cette initiative audacieuse a suscité des réactions variées et des remous dans les couloirs du pouvoir. Que s’est-il vraiment passé ? Découvrez les détails exclusifs dans ce reportage choc.
Un test de dépistage au cœur du pouvoir
Dans une démarche qui divise déjà l’opinion publique, Elise Lucet, présentatrice emblématique de l’émission Envoyé spécial, a décidé de pousser les limites de l’enquête journalistique. Elle a procédé à des tests de dépistage de stupéfiants auprès des députés, directement au cœur de l’Assemblée nationale.
🔴 @EliseLucet fait passer des tests antidrogue aux députés.
📺 Ne ratez pas #EnvoyéSpécial ⏯ jeudi soir sur France 2 pic.twitter.com/x6ZXTYS8yN
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) February 11, 2025
L’idée, inspirée par une proposition d’Eric Piolle, maire écologiste de Grenoble, vise à soumettre non seulement les députés, mais aussi les sénateurs et les ministres, à ces examens. « Il suffit d’humidifier cette languette avec la salive, et dix minutes après, on sait si vous avez pris du cannabis, de la cocaïne, de l’héroïne, des amphétamines ou encore des ecstasy », expliquait-elle avec calme, tout en filmant pour son émission.
Les résultats exacts restent secrets, bien que la journaliste ait affirmé que la majorité des élus interrogés ont accepté de participer à l’expérience. Mais cette initiative n’a pas été accueillie sans heurts.
Une réaction enflammée de l’Assemblée
La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, n’a pas mâché ses mots face à cette intrusion médiatique. Dans une lettre adressée à la journaliste, elle a rappelé fermement les règles institutionnelles. « L’Assemblée nationale n’est pas un théâtre où l’on organise des mises en scène », a-t-elle martelé, exprimant ainsi le sentiment d’une partie des élus.
Naïma Moutchou, vice-présidente de l’institution et membre du parti Horizons, a également condamné cette action. Pour elle, il s’agit d’une « humiliation » pour une institution qui incarne la démocratie française. Ces critiques soulignent une tension palpable entre journalisme d’investigation et respect des institutions.
Une séquence explosive dans envoyé spécial
L’Assemblée nationale n’est pas un théâtre où l’on organise des mises en scène. J’ai tenu à rappeler fermement à Elise Lucet les règles qui s’appliquent aux journalistes accrédités à l’Assemblée nationale. #DirectAN pic.twitter.com/uKk2S6Uvmk
— Yaël Braun-Pivet (@YaelBRAUNPIVET) February 12, 2025
Cette séquence sera diffusée jeudi soir dans le cadre d’un reportage consacré à la livraison de drogues à domicile. Parmi les invités figure le député Andy Kerbrat, membre du groupe La France Insoumise (LFI), qui avait été interpellé pour possession de 3-MMC, une substance psychoactive. Ce témoignage pourrait ajouter une dimension supplémentaire aux discussions sur la lutte contre les stupéfiants.
Le choix d’Elise Lucet de réaliser cet exercice dans un cadre aussi symbolique que l’Assemblée nationale montre une volonté claire de provoquer le débat. Mais jusqu’où peut-on aller dans l’exercice de la liberté de la presse sans compromettre le respect des institutions ?