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Nicolas Sarkozy face à la justice : Un bracelet électrique et un scandale qui persiste

L’ancien président français Nicolas Sarkozy se retrouve une nouvelle fois sous le feu des projecteurs judiciaires. Après le rejet définitif de son pourvoi en cassation, il doit désormais composer avec une condamnation historique : un an de prison ferme sous bracelet électronique. Une décision qui marque un tournant sans précédent pour un ex-chef de l’État.

La condamnation définitive : Un an sous surveillance électronique

Le 18 décembre 2024, la Cour de cassation a clos tout espoir de recours pour Nicolas Sarkozy. Reconnu coupable de corruption et de trafic d’influence dans l’affaire dite des « écoutes », il devra porter un bracelet électronique pendant un an. Mardi 30 janvier 2025, l’ex-président s’est présenté devant le juge d’application des peines (JAP) de Paris pour définir les modalités de cette mesure.

Le JAP doit préciser la date de pose du dispositif, le lieu d’assignation à résidence, ainsi que les horaires et obligations à respecter. À 70 ans, Nicolas Sarkozy aurait pu demander une libération conditionnelle immédiate, mais il a choisi de ne pas en faire usage… pour l’instant.

Libération conditionnelle : Un droit suspendu

La loi autorise les condamnés de plus de 70 ans à solliciter une libération anticipée sous conditions. Cependant, cette demande ne peut intervenir qu’après le début de l’exécution de la peine. Une subtilité juridique qui retarde toute éventuelle requête de l’ancien président. Son avocat, Me Thierry Herzog, également condamné dans cette affaire, devra lui aussi se plier aux mêmes obligations.

L’ombre du financement libyen : Un second procès en cours

Alors que se joue ce volet pénal, Nicolas Sarkozy affronte parallèlement le procès du financement libyen présumé de sa campagne de 2007. Depuis le 6 janvier 2025, il comparaît régulièrement devant le tribunal pour des audiences marathon. Une affaire où il risque jusqu’à dix ans de prison, ajoutant une pression judiciaire sans précédent.

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