Lucie Castets sous feu des médias : La question qui a secoué l’interview
Une journaliste lance une question assassine, une femme politique botte en touche. Dans les coulisses fiévreux de la vie publique française, Lucie Castets a vécu un moment de tension palpable sur le plateau de Franceinfo. Pourquoi cette ex-candidate à Matignon, proposée par le Nouveau Front Populaire, a-t-elle dû justifier sa légitimité devant les caméras ? Plongée dans un échange électrique qui révèle les fractures d’un paysage politique en ébullition.
« Pourquoi vous êtes devant nous ? » : Le face-à-face qui a fait grincer des dents
Invitée de l’émission 11h/13h le 29 janvier, Lucie Castets a été prise à partie par une éditorialiste sur ses ambitions post-dissolution de l’Assemblée nationale. Alors qu’elle commentait les déclarations de François Bayrou, l’économiste de 37 ans a esquivé une question cruciale : « Souhaitez-vous toujours incarner l’alternative à Matignon ? ». La réponse est tombée comme un couperet : « Je ne fais pas de mon nom un préalable », a-t-elle déclaré, défendant la primauté du Nouveau Front Populaire dans la formation d’un futur gouvernement.
Mais l’intervieweuse, tenace, a frappé plus fort : « Si ce n’est pas vous la candidate… pourquoi êtes-vous là ? ». Un silence lourd a pesé avant que Castets ne réitère son credo : « La gauche doit porter ce projet ». Un refus de se mettre en avant ? Une stratégie de l’ambiguïté ? L’extrait, relayé par Figaro Live, a enflammé les réseaux sociaux.
De Bercy aux circuits financiers : le parcours chaotique d’une reconversion
L’épisode rappelle un autre revers. Après l’échec de sa nomination à Matignon, l’ex-haut fonctionnaire de Bercy a dû réinventer sa carrière. Dans une interview au Point le 12 décembre, elle a levé le voile sur sa micro-entreprise spécialisée dans la lutte contre le blanchiment d’argent. « J’ai perdu professionnellement à court terme », a-t-elle reconnu, avant d’ajouter : « Mais ma liberté politique n’a pas de prix ».
Un choix audacieux pour cette technocrate de 37 ans, désormais à la tête d’une structure analysant les circuits financiers terroristes. Preuve que les aléas du pouvoir n’ont pas entamé sa détermination – ni son sens de la formule.
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