Une visite au curé en toute discrétion
Drôle de curé !
Un homme sur le point de se marier décide de rendre visite au curé en toute discrétion pour lui faire une proposition particulière.
— Monsieur le curé, je vous offre 100 $ si vous acceptez de modifier légèrement votre discours lors de la cérémonie, lui dit-il. Vous voyez, la partie où vous parlez de « rester fidèle pour toujours » ? Si vous pouviez simplement l’omettre, l’argent sera à vous immédiatement après le mariage. C’est une somme facile à gagner, non ?
Le curé réfléchit un court instant, puis accepte finalement l’offre.
Le jour suivant, la cérémonie a lieu. L’homme, légèrement tendu, écoute attentivement le curé. Ce dernier commence son discours et, à la fameuse question, il dit :
— Jurez-vous de l’honorer jusqu’à la mort, de la chérir et de lui être fidèle pour toujours ?
Sans hésitation, le mari répond :
— Oui, je le jure.
S’approchant discrètement du curé, il murmure à son oreille :
— On avait pourtant un arrangement, non ?
Le curé, avec un sourire en coin, lui répond tout bas :
— Elle m’a fait une meilleure offre.
Une partie de golf
Un curé, un médecin et un ingénieur décident de jouer au golf ensemble. Pendant leur partie, ils se retrouvent bloqués derrière un groupe de joueurs particulièrement lents.
Après un certain temps, l’ingénieur perd patience et s’exclame :
— Mais qu’est-ce qu’ils font, bon sang ? Ça fait une éternité qu’on attend, et ils ne bougent pas !
Le médecin, lui aussi agacé, ajoute :
— Sérieusement, c’est incroyable de voir des gens jouer aussi mal.
Le curé, plus posé, propose une solution :
— Calmez-vous, voici quelqu’un du club. On peut lui demander ce qui se passe.
Ils interpellent alors un employé du golf.
— Excusez-moi, il y a un problème avec le groupe devant nous ? Ils semblent vraiment très lents.
L’employé répond :
— Ah, eux. Ce sont des pompiers aveugles. L’année dernière, ils ont perdu la vue en essayant de sauver le club lors d’un incendie. Depuis, on leur permet de jouer gratuitement pour leur rendre hommage.
Un silence gêné s’installe parmi les trois amis. Le curé finit par dire :
— Quelle tragédie… Je prierai pour eux ce soir.
Le médecin, touché, réagit à son tour :
— Bonne idée. De mon côté, je vais appeler un ophtalmologiste que je connais. Peut-être pourra-t-il les aider.
L’ingénieur, quant à lui, réfléchit un instant avant de lâcher :
— Pourquoi ne jouent-ils pas la nuit, au lieu de déranger tout le monde ?