C’est le pied
Un homme entre dans un magasin de chaussures. Il désigne une paire dans la devanture et réclame la même en 42.
La vendeuse évalue rapidement les pieds de l’homme et pense à du 45 et le lui fait remarquer. L’homme répond qu’en 42, ça ira.
La vendeuse amène la boîte de chaussures. L’homme prend la première, et avec toutes les difficultés du monde arrive à entrer son pied dedans. La vendeuse lui fait remarquer :
– Je vous avais dit que 42 ça n’irait pas !
– Ca ira, répond l’homme.
Avec tout autant de difficultés, il parvient à entrer son pied dans la deuxième chaussure et réclame de les garder aux pieds. En boitant et grimaçant, il se dirige vers la caisse. La vendeuse n’arrive pas à comprendre ; après que l’homme ait réglé son achat (assez dispendieux, en plus), et n’y tenant plus, elle lui dit :
– Monsieur, je ne comprends pas : nous avons ce modèle en 45 ; il ne coûte pas plus cher qu’en 42… Pourquoi tant insister à porter des chaussures inconfortalbes ?
L’homme, l’air triste, répond :
– Vous ne pouvez pas savoir ; mais ma femme me trompe, ma fille se prostitue, mon fils se drogue, mon père fait la sortie des écoles, ma mère est partie avec la voisine… Alors, voyez-vous, mon seul plaisir dans la vie c’est le soir quand j’enlève mes pompes…