Une disparition inquiétante : l’énigme d’Agathe Hilairet qui alarme la Vienne
Depuis maintenant plusieurs jours, une ombre plane sur la petite commune de Vivonne. Agathe Hilairet, jeune joggeuse de 28 ans, a mystérieusement disparu. Malgré les efforts déployés par les forces de l’ordre et des centaines de volontaires, aucune trace d’elle n’a encore été découverte. Mais que s’est-il passé ce matin-là ? Suivez-nous dans cette enquête qui ébranle tout un territoire.
Une disparition qui interpelle
Partie courir tranquillement à 10h30 jeudi dernier, Agathe Hilairet n’est jamais revenue. C’est son père qui, inquiet de ne pas avoir de nouvelles, a signalé sa disparition en fin d’après-midi. Depuis, le parquet de Poitiers a ouvert une enquête pour disparition inquiétante.
Ce qui rend cette affaire particulièrement troublante, c’est l’absence totale d’indices malgré les recherches intensives menées jusqu’à présent. « On fait vraiment le maximum », a affirmé Bruno Retailleau lors d’une intervention médiatique.
Un dispositif colossal mobilisé
Samedi, pour le troisième jour de recherche, près de 150 personnes ont été mobilisées afin de ratisser une zone de 100 km² située au sud de Vivonne. Parmi elles, des militaires de l’armée de terre du Régiment d’infanterie chars de marine de Poitiers, des pompiers, ainsi qu’une soixantaine de citoyens volontaires venus prêter main-forte.
Philippe Alexandre Assou, commandant du groupement de gendarmerie de la Vienne, a précisé que ces recherches se concentraient notamment sur le parcours habituel d’Agathe. Toutefois, les zones boisées densément arborées posent de sérieux défis aux équipes engagées.
Des moyens techniques exceptionnels
Pour compléter les investigations au sol, des moyens aériens ont également été déployés. Hélicoptères et drones survolent régulièrement la région afin de repérer toute anomalie susceptible d’indiquer la présence d’Agathe. Par ailleurs, des plongeurs de la gendarmerie de La Rochelle ont effectué des recherches subaquatiques dans la rivière Clain, qui longe la commune de Vivonne.
Cependant, Cyril Lacombe, procureur de la République à Poitiers, a indiqué que les équipes cynophiles ne sont plus nécessaires pour le moment. Ce changement tactique marque une transition vers une phase davantage axée sur le volet judiciaire.
Témoignages et appels à l’aide
En parallèle des recherches sur le terrain, près d’une dizaine d’auditions de témoins et de proches ont été réalisées. Selon le procureur, une trentaine de personnes se sont manifestées après l’appel à témoins lancé jeudi. « Les recherches opérationnelles vont désormais se concentrer sur certaines vérifications avant une bascule complète vers une phase orientée principalement sur le volet judiciaire », a expliqué la gendarmerie.