Syndrome du côlon irritable : La révolution alimentaire pour éliminer douleurs et ballonnements dévoilée
Et si la solution à vos crampes abdominales et vos troubles digestifs se cachait dans votre placard de cuisine ? Le Dr Nisa Aslam, experte chez PrecisionBiotics, et le Dr Frédéric Saldmann, célèbre médecin français, lèvent le voile sur les aliments à bannir… et ceux qui sauvent vos intestins. Décryptage.
Syndrome du côlon irritable : Un fléau qui vole la qualité de vie
Brûlures, gaz incontrôlables, alternance de diarrhée et constipation – le syndrome du côlon irritable (SCI) touche 43 % des adultes selon une étude choc de PrecisionBiotics. Pire : 65 % des patients voient leur quotidien rythmé par l’angoisse de la crise. « Le SCI n’est pas une fatalité », assure le Dr Nisa Aslam, interrogée par SurreyLive. Sa stratégie ? Une guerre ciblée contre les aliments ennemis, combinée à des alliés insoupçonnés.
Fibres et prébiotiques : L’arme secrète contre les troubles digestifs
Première règle d’or : 30 grammes de fibres par jour. Quinoa, noix, fruits – ces aliments nourrissent les bonnes bactéries intestinales. « Un apport adapté régule le transit : moins de fibres en cas de diarrhée, plus en cas de constipation », explique le Dr Aslam. Mais attention aux pièges ! Choux, lentilles et haricots – ces légumes dits « santé » – aggravent les ballonnements chez 70 % des patients selon ses observations. La clé ? Un journal alimentaire pour traquer vos déclencheurs personnels.
Avocat et amandes : Le duo choc du Dr Saldmann pour un microbiote en acier
Dans son livre Votre avenir sur ordonnance, le Dr Frédéric Saldmann livre une trouvaille surprenante : « L’avocat est un baume intestinal ». Riche en acides gras anti-inflammatoires, il répare la muqueuse digestive après un jeûne. Les amandes complètent ce duo gagnant – à condition de les choisir non salées. « Le sel détruit l’équilibre du microbiote », insiste le médecin dans l’émission Bonjour ! sur TF1. Une étude de l’Université de Reading confirme : 30 g d’amandes par jour boostent les bactéries bénéfiques de 15 %.
Sources :
- SurreyLive – Entretien avec le Dr Nisa Aslam
- Éditions Robert Laffont – « Votre avenir sur ordonnance »