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SCANDALE : Un bébé avale de l’ecstasy chez ses parents, mais la justice leur laisse la garde

Un événement choquant s’est produit à Villefranche-sur-Saône en février 2024. Un enfant de 16 mois a avalé une pilule d’ecstasy dans le domicile familial. Mais ce qui aurait pu être une tragédie s’est transformé en un débat juridique et moral saisissant. Malgré la découverte de 500 grammes de cannabis et de kétamine lors de la perquisition, les parents ont conservé la garde de leur enfant. Comment expliquer cette décision ? Plongée dans une affaire qui divise.

Un appel aux secours qui révèle une réalité inquiétante

Ce jour-là, les parents ont immédiatement alerté les secours après avoir découvert que leur bébé avait ingéré une pilule d’ecstasy. Fort heureusement, l’enfant n’a pas été gravement affecté, et son état s’est rapidement stabilisé. Mais lors de la perquisition, les forces de l’ordre ont découvert une quantité impressionnante de drogues dissimulées dans la maison : des bocaux remplis de cannabis, ainsi qu’une petite quantité de kétamine.

Devant le tribunal, le père, âgé de 34 ans, a tenté de justifier ces trouvailles. « J’ai ramené ce cannabis d’une culture sauvage en forêt, mais c’était uniquement pour ma consommation personnelle », a-t-il déclaré. Quant à la pilule d’ecstasy, il affirme ne plus en consommer depuis longtemps et avoir simplement oublié qu’elle était là. La mère, absente du pays pendant quatre mois avec leur enfant, assure ne rien savoir de ces substances.

Un selfie compromettant devant un plant de cannabis

Lors de l’audience, une image particulièrement accablante a été présentée par le président du tribunal : un selfie pris par le couple, montrant leur bébé dans les bras devant un plant de cannabis. Une photo qui soulève des questions sur leur véritable prise de conscience face aux dangers. Pourtant, des analyses toxicologiques prouvent que les parents ont cessé toute consommation de stupéfiants depuis les faits.

Au final, l’Aide sociale à l’enfance (ASE) a décidé de ne pas engager de procédure éducative, permettant au couple de conserver la garde de leur enfant. Une décision qui pourrait sembler surprenante, voire controversée, au vu des circonstances.

Une sanction légère, mais symbolique

Le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône a condamné le père à six mois de prison avec sursis. En complément, le couple devra suivre un stage de sensibilisation aux dangers des drogues et verser une amende de 1 500 euros à l’association Enfance et Partage, au bénéfice de leur propre enfant. Bien que mesurée, cette sanction reflète l’importance accordée à la responsabilisation des parents.

Une affaire qui interroge sur la sécurité des enfants

Cette histoire met en lumière les failles d’un système où des comportements irresponsables peuvent mettre en danger la vie des plus jeunes. Bien que les parents aient présenté des preuves de cessation de consommation, certains se demandent si cela suffit pour garantir la sécurité d’un enfant. Le selfie devant le plant de cannabis illustre une légèreté troublante, posant la question de la véritable prise de conscience du couple.

Reste à savoir si cette affaire servira de leçon pour mieux protéger les enfants dans des situations similaires. En attendant, les parents devront prouver qu’ils méritent pleinement la confiance placée en eux.

Sources :

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