Macron prêt à dissoudre l’Assemblée : Risque et enjeux d’un coup de poker politique
Et si la France se retrouvait plongée dans une crise institutionnelle majeure dès cet automne ? Selon des informations exclusives rapportées par Bloomberg, Emmanuel Macron envisagerait une dissolution de l’Assemblée nationale, une décision explosive qui relance les spéculations sur l’avenir politique du pays. Un coup de poker risqué, justifié par le président lui-même : « J’ai fait des choses incomprises. La dissolution semblait nécessaire face aux divisions et à la colère grandissante. »
Une décision aux racines profondes
Le chef de l’État justifie cette option radicale par l’impasse politique actuelle :
- Une opposition fragmentée mais virulente
- Des réformes bloquées systématiquement
- Une montée des tensions sociales préoccupante
« Je voyais les fractures s’approfondir chaque jour », confie-t-il, évoquant une situation devenue ingérable selon ses proches conseillers.
Emmanuel Macron: « J’ai fait des choses qui parfois n’étaient pas comprises. C’est sans doute le cas de la dissolution. Je pensais qu’elle était nécessaire parce que je voyais les gens se diviser et la colère monter » pic.twitter.com/7SJziPZFhk
— BFMTV (@BFMTV) April 24, 2025
Les réactions en cascade
Parti | Position | Argumentaire |
---|---|---|
Rassemblement National | Opposition ferme | « Manœuvre antidémocratique » (Marine Le Pen) |
NUPES | Rejet catégorique | « Coup de force présidentiel » (Jean-Luc Mélenchon) |
Les Républicains | Prudence | « Risque d’instabilité majeure » (Éric Ciotti) |
Un précédent historique qui hante les mémoires
La dernière dissolution de 1997 sous Jacques Chirac avait conduit à une cohabitation catastrophique. Les experts rappellent que cette arme constitutionnelle reste imprévisible :
- En 1988 : victoire mitterrandienne
- En 1997 : échec cuisant de Chirac
- En 2025 : aucune majorité claire en projection
Pascale Turney, politologue au CNRS, prévient : « Le spectre d’une Assemblée ingouvernable plane réellement. »
Conséquences économiques : la bombe à retardement
Un tel scénario intervient au pire moment selon les économistes :
- Projet de loi finances 2024 en suspens
- Dette publique à 115% du PIB
- Marchés financiers en alerte maximale
Un trader de la City interrogé par Les Échos s’alarme : « Ce timing créerait une tempête parfaite pour l’économie française. »