Drame choc : Le suicide de Yanis, 17 ans, après la libération de son agresseur – La famille interpelle Darmanin
Une tragédie insoutenable secoue la France. Yanis, adolescent de 17 ans, a mis fin à ses jours après la remise en liberté de son agresseur sexuel. Ses parents, brisés par la douleur, interpellent directement le ministre de la Justice Gérald Darmanin et réclament une loi pour protéger les victimes mineures.
Un adolescent poussé au désespoir
Le 30 mars 2025, Yanis, originaire de Haute-Savoie, a commis l’irréparable. Dans une lettre bouleversante, le jeune homme évoquait la libération de son bourreau comme élément déclencheur de son geste fatal. Ce voisin, déjà condamné pour des faits similaires, avait été reconnu coupable d’agressions sexuelles répétées sur Yanis depuis ses 12 ans.
Une libération sous bracelet électronique
🚨🇫🇷 ALERTE INFO 🚨
Yanis, 17 ans, s'est SUICIDÉ trois jours avant de fêter ses 18 ans, après la LIBÉRATION de son agresseur sexuel, qui est revenu vivre à 3 KILOMÈTRES DE CHEZ LUI.
L'homme de 58 ans, qui avait agressé Yanis alors qu'il avait 12 ans, est resté un peu plus de… pic.twitter.com/apMuVGhP4m
— Cerfia (@CerfiaFR) April 14, 2025
Condamné en 2023 à cinq ans de prison ferme et quinze ans de suivi socio-judiciaire, l’agresseur n’a finalement purgé qu’un an de détention provisoire. Selon les informations de France 3 Alpes, il bénéficiait d’une liberté conditionnelle avec bracelet électronique depuis février 2025, avec des sorties encadrées et une obligation de suivi psychologique.
La colère des parents
Dans une interview accordée au Dauphiné Libéré, le père de Yanis s’indigne : « Comment la justice peut-elle abandonner un gamin de 17 ans ? ». La famille dénonce avec force le manque d’information concernant la libération de l’agresseur, un silence qui aurait précipité le drame.
Un appel à la Loi
Dans les colonnes du Parisien-Aujourd’hui en France, les parents exigent une réforme urgente. Ils demandent à Gérald Darmanin de créer un dispositif légal obligeant à informer les victimes mineures et leurs familles avant toute libération de leur agresseur. « C’est une question de vie ou de mort », insistent-ils.
La réponse du Ministre
Interpellé par les médias lors d’un déplacement, Gérald Darmanin a assuré recevoir « toutes les victimes et parents de victimes » qui en font la demande. Une déclaration qui peine à apaiser la colère grandissante autour de ce drame révélateur des failles du système judiciaire.