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BOMBE POLITIQUE : Emmanuel Macron prépare-t-il la dissolution de l’Assemblée nationale ? Ce que révèlent les coulisses du pouvoir

Et si la France se retrouvait plongée dans une crise institutionnelle historique dès cet automne ? Selon des informations exclusives rapportées par Bloomberg, le président Emmanuel Macron envisagerait de dissoudre l’Assemblée nationale pour organiser de nouvelles élections législatives. Une décision lourde de conséquences, alors que le pays traverse déjà des tensions sociales et économiques sans précédent.

Une manœuvre politique aux allures de pari risqué

Le chef de l’État, confronté à une opposition fracturée mais agressive, jouerait sa crédibilité sur un retour aux urnes. Les analystes soulignent que cette stratégie pourrait viser à ressouder une majorité présidentielle affaiblie par les récentes défaites locales. « C’est un coup de poker institutionnel », confie un conseiller de l’Élysée sous couvert d’anonymat. La perspective d’un choc des légitimités entre l’exécutif et le législatif inquiète déjà les constitutionnalistes.

Les réactions en cascade de l’opposition

Dans les rangs de la NUPES et du Rassemblement National, les critiques fusent. Marine Le Pen dénonce une « fuite en avant antidémocratique », tandis que Jean-Luc Mélenchon évoque un « coup de force institutionnel ». À droite, Les Républicains appellent à la « stabilité », mais refusent pour l’instant toute alliance. Seul le parti présidentiel Renaissance garde un silence prudent, alimentant les spéculations.

Un précédent qui hante encore les mémoires

La dernière dissolution de 1997 sous Jacques Chirac avait conduit à une cohabitation catastrophique avec Lionel Jospin. Les experts rappellent que cette arme constitutionnelle, bien que légale, reste imprévisible. « Le risque de fragmentation parlementaire est réel », avertit la politologue Pascale Turney dans une analyse pour Le Monde. Les sondages actuels suggèrent d’ailleurs qu’aucun bloc ne détiendrait de majorité absolue.

Le calendrier qui change tout

Si l’hypothèse se concrétise en octobre, les Français voteraient juste avant le projet de loi de finances 2024. Une situation explosive pour l’économie, alors que la dette publique frôle les 115 % du PIB. Les marchés financiers, déjà nerveux, surveillent chaque déclaration de Bercy. « Ce timing serait un coup de tonnerre », analyse un trader de la City interrogé par Les Échos.

Pourquoi cette information fait trembler l’Hexagone

Au-delà des calculs partisans, cette rumeur de dissolution interroge sur l’état de santé de la Ve République. Jamais depuis 1958 un président n’avait envisagé un tel geste en dehors d’une crise majeure type Mai 68. Les observateurs s’interrogent : Macron cherche-t-il à réinventer le jeu démocratique ou simplement à survivre politiquement ? La réponse se jouera peut-être dans les urnes.

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