Scandale à France 5 : Le nouveau chroniqueur accusé de prosélytisme islamiste
La nomination de Merwane Benlazar dans l’émission C à vous sur France 5 déclenche une tempête médiatique. Entre tweets controversés et accusations de banalisation du salafisme, le service public est accusé de franchir une ligne rouge. Décryptage d’une polémique qui secoue le paysage audiovisuel français.
Une nomination qui déchaîne les passions
Depuis son arrivée samedi 1ᵉʳ février sur le plateau d’Anne-Élisabeth Lemoine, l’humoriste Merwane Benlazar cristallise les tensions. Alors que ses blagues ont d’abord séduit le public, des tweets anciens ressurgissent, révélant des propos choc sur la place des femmes et des références au site salafislam.fr. « La place d’une femme est à la demeure auprès de son père », écrivait-il en 2021 à une internaute.
Le meilleur de l’islamiste Merwane Benlazar (@MerwaneB).
Dans #CaVous avec @BabethLemoine, financé par vos impôts sur @FranceTV.
Déroulez le fil. ⬇️ pic.twitter.com/Lg8JSKV3Os— J2Borg (@J2Borg_off) February 2, 2025
Des réactions politiques en cascade
La classe politique monte au créneau. Nathalie Loiseau, eurodéputée Horizons, interpelle : « Pourquoi promouvoir un humoriste aux relents islamistes ? ». Du côté du Rassemblement National, le député Guillaume Bigot dénonce un « prosélytisme religieux » toléré par l’Arcom. L’actrice Véronique Genest enfonce le clou : « France 5 banalise le salafisme ».
Un silence assourdissant du service public
Face à la controverse, France 5 et Anne-Élisabeth Lemoine restent muets. Seule réaction de l’humoriste : le verrouillage de son compte X (ex-Twitter). Une stratégie d’évitement qui alimente les suspicions, tandis que des défenseurs de la laïcité s’alarment de voir le service public « normaliser des discours contraires aux valeurs républicaines ».