Horreur à Fismes : Un dentiste accusé de viols sous soumission chimique sur mineurs – Le procureur sort du silence
Dans un scandale qui secoue la Marne, un dentiste de 47 ans est au cœur d’une enquête judiciaire glaçante. Accusé d’avoir administré des substances à deux mineurs pour commettre des viols et des agressions sexuelles, cet homme incarne une trahison abyssale de la confiance médicale. Comment ces actes ont-ils pu se produire dans l’enceinte rassurante d’un cabinet dentaire ? Plongée dans une affaire qui défie l’entendement.
Deux mineurs, une méthode macabre : Les faits décryptés
L’affaire éclate en octobre 2024, lorsqu’un garçon de 11 ans révèle à sa mère des gestes inappropriés lors d’une consultation. Des analyses sanguines confirment la présence d’un produit chimique inexpliqué, déclenchant une première plainte:cite[5]:cite[6]. Le dentiste, rapidement placé en garde à vue, est libéré par manque de preuves concordantes. Mais le 13 février 2025, une seconde victime brise le silence : une stagiaire de 14 ans accuse le praticien de l’avoir droguée et violée dans des circonstances similaires:cite[1]:cite[7].
Les enquêteurs découvrent un modus operandi glaçant : administration de substances altérant le discernement, suivie d’agressions présumées lors de soins dentaires. Le cabinet de Fismes, désormais sous scellés, devient le symbole d’un système perverti:cite[3]:cite[7].
Un déni total et une enquête sous tension
Malgré des preuves biologiques et des témoignages accablants, le dentiste conteste farouchement les faits. Il évoque de simples massages « sophrologiques », une version jugée irrecevable par le procureur François Schneider:cite[1]:cite[5]. Placé en détention provisoire depuis le 16 février, l’homme risque une lourde peine s’il est reconnu coupable des charges retenues : viol, agression sexuelle et administration de substances nuisibles:cite[3]:cite[9].
L’enquête révèle par ailleurs que le praticien, inconnu des services de police avant ces événements, avait déjà été interrogé fin 2024. Sa remise en liberté avait suscité l’incompréhension des familles, aujourd’hui soulagées par son incarcération:cite[6]:cite[7].
Fismes sous le choc : « Les bras m’en tombent »
Dans cette commune de 5 800 habitants, l’onde de choc est palpable. Le maire de Fismes livre son effarement à France 3 : « Les bras m’en tombent. C’était le seul dentiste de la ville »:cite[7]. Les patients, dont certains avaient des rendez-vous programmés, expriment leur stupeur sur les réseaux sociaux : « Mon fils devait se faire poser son appareil par ce monstre samedi », témoigne une mère:cite[3].
Un contexte judiciaire explosif
Cette affaire survient une semaine avant le procès retentissant de Joël Le Scouarnec, ancien chirurgien accusé de plus de 100 viols sur des patients endormis:cite[4]:cite[8]. Une coïncidence troublante qui relance le débat sur les dérives médicales et la protection des mineurs. Le parquet de Reims, déterminé à faire lumière, promet une instruction rigoureuse:cite[10].
Sources :
- https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/marne-un-dentiste-mis-en-examen-pour-viol-et-agression-sexuelle-sur-deux-adolescents-sous-soumission-chimique-2351572.html
- https://www.leparisien.fr/marne-51/dans-la-marne-un-dentiste-ecroue-pour-viol-sur-mineur-17-02-2025-FD4BVNBUFJAQ5IMUALAFMOGVLY.php