EXCLUSIF – Budget 2025 : Les avantages des ex-présidents et premiers ministres sauvés In Extremis !
Alors que la France s’apprête à affronter un budget austère en 2025, une mesure phare a fait trembler l’establishment politique. 2,8 millions d’euros d’économies annuelles, visant les privilèges controversés des anciens présidents et Premiers ministres, ont été rejetés en catimini. Pourquoi ce revirement ? Qui a manœuvré dans l’ombre ? Plongée dans un débat où sobriété budgétaire et privilèges historiques s’affrontent sans merci.
Un Amendement Évincé : La Fin des Privilèges Reportée
Proposé par la sénatrice Nathalie Goulet, l’amendement visait à supprimer une ligne budgétaire symbolique : le financement de voitures avec chauffeur, de secrétariats et de bureaux pour les anciens chefs d’État et Premiers ministres. Un geste fort, soutenu par Michel Barnier, ancien Premier ministre, qui avait lui-même appelé à « des efforts exemplaires ». Pourtant, après des semaines de tensions, la commission mixte parlementaire (CMP) a balayé cette proposition. « On recommencera l’année prochaine », martèle Nathalie Goulet, déterminée à relancer le combat en 2026.
François Bayrou Contre Michel Barnier : Un Duel d’Influence
Le verdict est tombé grâce à une opposition de taille : François Bayrou. Selon Le Canard Enchaîné, le ministre de la Justice aurait défendu avec ferveur le maintien de ces avantages, arguant que « l’État a besoin de stabilité » pour ceux ayant dirigé le pays en temps de crise. Une position en contradiction avec celle de Michel Barnier, qui avait salué l’amendement comme un « signal d’exemplarité » nécessaire. Le clash entre ces deux figures illustre un débat plus large : jusqu’où réduire les privilèges des élites politiques ?
1,32 Million d’Euros en 2023 : Les Chiffres Qui Font Polémique
Les dépenses liées aux anciens dirigeants restent colossales. En 2023, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont coûté 1,32 million d’euros au contribuable, selon un rapport de la députée Marie-Christine Dalloz. Les anciens Premiers ministres ne sont pas en reste : Bernard Cazeneuve (201 387 €), Dominique de Villepin (197 534 €) ou Jean-Pierre Raffarin (167 467 €) figurent parmi les bénéficiaires les plus coûteux. Ces montants, révélés à l’Assemblée nationale, alimentent les critiques sur l’opacité et l’héritage dispendieux de la République.
2026 : La Revanche de Nathalie Goulet ?
Malgré l’échec de 2025, la sénatrice centriste refuse de baisser les bras. Membre influente de la commission des Finances, elle promet de « réitérer la proposition l’an prochain », comme elle l’a confié à Public Sénat. Un combat loin d’être gagné, tant les résistances institutionnelles sont tenaces. Mais dans un contexte de rigueur budgétaire, la pression citoyenne pourrait bien changer la donne.
Sources :
- Assemblée Nationale – Rapport de Marie-Christine Dalloz
- Le Canard Enchaîné – Déclaration de François Bayrou
- Public Sénat – Interview de Nathalie Goulet