Marine Le Pen et la « submersion migratoire » : « Pas un sentiment, mais une réalité »
Ce mercredi 29 janvier 2025, Marine Le Pen, invitée sur LCI, a répondu aux déclarations polémiques de François Bayrou sur la « submersion migratoire ». Pour la dirigeante du Rassemblement National, cette expression, souvent utilisée par son père Jean-Marie Le Pen, ne relève pas d’un simple sentiment, mais d’une réalité vécue par des millions de Français. Un sujet qui continue de diviser l’opinion publique et la classe politique.
Une expression qui fait débat
Lors de son interview, Marine Le Pen a réagi aux propos de François Bayrou, qui avait évoqué un sentiment de « submersion migratoire », déclenchant une vague de critiques, notamment à gauche. Pour la cheffe du groupe RN à l’Assemblée nationale, cette expression n’est pas une exagération : « Des millions de Français utilisent ce mot. Ce n’est pas un sentiment, mais une réalité », a-t-elle affirmé. Elle a également dénoncé un débat trop focalisé sur les mots plutôt que sur les actions.
Un appel aux actes
Marine Le Pen a souligné que, malgré les déclarations fortes de certains responsables politiques, les mesures concrètes manquent. « Au-delà des mots, il n’y a zéro acte », a-t-elle lancé, visant directement François Bayrou. Elle a également critiqué ce qu’elle qualifie de « concours de fermeté dans l’expression », insistant sur la nécessité de passer à l’action pour répondre aux préoccupations des Français.
Une position ferme sur l’avenir politique
Interrogée sur une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale, Marine Le Pen a estimé que cette issue était inéluctable. Elle a appelé Emmanuel Macron à réformer le mode de scrutin pour permettre l’émergence d’une majorité claire. Cependant, elle a réaffirmé qu’elle ne briguait pas le poste de Première ministre, préférant se concentrer sur l’élection présidentielle.
L’affaire des assistants parlementaires
Sur un autre front, Marine Le Pen a évoqué l’affaire des assistants parlementaires du RN, dans laquelle elle est impliquée. Elle a annoncé qu’elle ferait appel en cas de condamnation : « J’utiliserai toutes les voies de recours pour défendre mon innocence », a-t-elle déclaré. Une position ferme qui montre sa détermination à se battre sur tous les fronts.