Le syndicalisme et le plus vieux métier du monde
C’est un syndicaliste qui désire se payer du bon temps. Etant très conscient des abus dont sont victimes les travailleuses de ce métier, notre syndicaliste cherche une » maison » où les travailleuses seraient syndiquées ou, du moins, convenablement payées.
A la première maison, le syndicaliste s’informe :
– Je voudrais m’offrir vos services pour une heure, mais j’aimerais d’abord connaître vos politiques concernant les employées. Est-ce qu’elles sont syndiquées ?
– Non monsieur, elles ne sont pas syndiquées.
– Quel est le pourcentage donné à la fille par rapport au pourcentage conservé par la maison ?
– 20 % à la fille et 80 % pour la maison.
– C’est absolument écœurant comme manière de fonctionner ! Je ne peux pas encourager une situation semblable. Je vais ailleurs.
Poursuivant sa recherche d’une maison du sexe juste et équitable, notre syndicaliste arrive à une 2ème maison. Il s’informe :
– Bonjour ! Je voudrais une fille pour une heure mais j’aimerais d’abord connaître vos politiques concernant les employées. Est-ce qu’elles sont syndiquées ?
– Non monsieur, mes employées ne sont pas syndiquées.
– Quel est le pourcentage donné à la fille par rapport au pourcentage conservé par la maison ?
– 30 % à la fille et 70 % pour la maison.
– C’est dégueulasse ! Vous ne m’aurez pas comme client. Je vais ailleurs.
Il se rend donc à une troisième maison :
– Bonjour ! Je voudrais une fille pour une heure, mais j’aimerais d’abord connaître vos politiques concernant les employées. Est-ce qu’elles sont syndiquées ?
– Oui monsieur, nos employées sont syndiquées.
– Bon, enfin. Et quel est le pourcentage donné à la fille par rapport au pourcentage conservé par la maison ?
– 80 % à la fille et 20 % pour la maison.
– De mieux en mieux ! C’est une manière de fonctionner qui me convient parfaitement. Est-ce que je pourrais m’entretenir avec la magnifique rousse dans le coin là-bas ?
– Non, monsieur. Je suis désolée mais vous devez prendre celle qui est assise dans le fauteuil fleuri.
– Mais, madame, cette femme a presque 80 ans !
– Je le sais bien monsieur, mais nous devons fonctionner par ancienneté d’après la convention collective !