Nutrition

La vitamine B1 : La thiamine

Rôles dans notre corps :

La vitamine B1 ou thiamine est une vitamine intervenant dans la transmission de l’influx nerveux. Elle participe à l’intégrité de la fonction cardiaque ainsi que des tissus nerveux et digestifs. Elle est indispensable au métabolisme des sucres (glucides) et favorise la croissance.

Les Sources

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Principales : Les aliments les plus riches en vitamine B1 sont la levure de bière, la viande de porc, les germes de blé, les légumes secs tel que les pois, les lentilles ou les haricots. Les abats comme le foie et les rognons, les noisettes, les noix, les amandes, les céréales complètes et les pommes de terre font aussi partie des aliments riches en vitamine B1. Secondaires : Les autres sources de vitamine B1 sont les autres viandes, les légumes et fruits frais tels que petits pois, fenouil, maïs, orange et ananas ainsi que les œufs, le lait et les produits laitiers.

Les symptômes carentiels

La maladie associée à la carence en vitamine B1 est le Béribéri [1].

Les carences de moindre importance provoquent fatigue, perte de poids, troubles du sommeil, troubles de l’humeur, apathie, ataxie (incoordination des mouvements volontaires causée par une atteinte du système nerveux) voire même un syndrome confusionnel, une paralysie oculaire ou un coma.

Autrefois très répandu dans les populations se nourrissant uniquement de riz décortiqué (la vitamine B1 se trouvant dans la cuticule du riz), le béribéri se rencontre aujourd’hui essentiellement chez les sujets dénutris, les alcooliques ou les personnes âgées

Les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC)

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Nourrisson : 0.4 mg/j Enfants de : 1 à 3 ans : 0.7 mg/j 4 à 10 ans : 0.8 mg 10 à 12 ans : 1.2 mg/j Adolescents, hommes adultes : 1.5 mg/j Adolescentes, femmes adultes : 1.3 mg/j Adultes avec dépenses énergétiques élevées : 1.8 mg/j Grossesse, allaitement : 1.8 mg/j

Exemples :
- 150 g de viande de porc = 50 % des ANC
- 180 g de lentilles (poids cuit) = 10% des ANC

Le risque de carence existe chez les personnes âgées.

[1] Le béribéri dans sa forme sèche, se manifeste, dans un premier temps, par un affaiblissement et une perte de poids. Ces premiers symptômes sont suivis d’engourdissements, de sensations de brûlures puis d’atrophie musculaire des membres inférieurs, rendant impossible toute tentative de marche ou de station debout (polynévrite).

Le béribéri humide tient son appellation de la congestion veineuse qui fait suite à une insuffisance cardiaque : le cœur, qui fonctionne normalement comme une pompe, n’assure plus sa fonction. Les vaisseaux sanguins et les viscères se remplissent alors de sang qui stagne, entraînant divers troubles susceptibles de conduire à un œdème pulmonaire voire à la mort par étouffement.

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