Remèdes naturels pour traiter les piqures d’insectes
Piqûres d’insectes
Petites lésions cutanées rouges et gonflées (type boutons) qui démangent à l’endroit de la piqûre.
Même si, le plus souvent, elles ne provoquent que des lésions insignifiantes, les piqûres d’insectes sont toujours désagréables et peuvent parfois s’infecter ou provoquer des allergies graves. Sous nos climats, elles sont très fréquentes en été et c’est donc en cette saison qu’il vous faut y faire le plus attention en évitant la proximité des fruits mûrs, des boissons ou aliments sucrées et des reliefs de repas.
Voici les meilleures thérapeutiques naturelles pour ne pas avoir à souffrir des plus fréquentes
Abeilles, guêpes et frelons
Comme vous, ces insectes aiment la belle saison. Vous avez donc de fortes chances de vous rencontrer en été !… C’est vrai qu’ils peuvent faire mal, mais sachez garder votre sang froid. Voilà ce qu’il faut faire si vous vous faites piquer – ou l’un de vos proches) :
1) Avant toute chose il faut enlever le dard – s’il y en a un – avec les ongles ou une pince à épiler désinfectée avec un coton imbibé d’alcool (attention, ce faisant, de ne pas pincer la peau pour ne pas comprimer le sac à venin adjacent qui entraînerait une plus grande quantité injectée). Vous éviterez ainsi que le venin diffuse en plus grande quantité.
2) Puis, le venin de ces insectes étant thermolabile (sensible à la chaleur), chauffez fortement pendant quelques secondes la zone cutanée concernée – évidemment sans vous brûlez – avec ce que vous avez sous la main, par exemple :
• en approchant d’elle une cigarette allumée ;
• en l’approchant d’une ampoule électrique à incandescence ;
• en utilisant le courant d’air chaud d’un sèche-cheveux ;
• en l’immergeant – quand c’est possible – dans de l’eau la plus chaude possible.
3) Enfin, immédiatement après ce chauffage, pour calmer l’irritation et la douleur (bien réelle) de la piqûre, frottez ou massez la zone cutanée avec, au choix :
- un morceau d’ail, d’oignon, de tête de poireau ou une tranche de citron ;
- des feuilles fraîches froissées de persil, de plantain, de mélisse ou de sauge ;
- de l’huile essentielle de lavande pure ou de l’essence de lavande mélangée à de l’alcool à parties égales
- ou encore, comme le faisaient nos grand-mères, du vinaigre de vin ou de cidre.
Le choix est donc grand et il est bien rare de ne pas disposez immédiatement de l’une de ces possibilités. Si, dans certaines circonstances, cela devait tout de même arriver, vous pouvez, en dernier ressort, massez avec un peu d’urine que avez, elle, toujours avec vous !…
Toutefois, il vous faut savoir que certaines localisations (langue, bouche et gorge notamment), ou bien un grand nombre de piqûres simultanées, ou encore un état d’allergie au venin de l’insecte piqueur, peuvent poser de sérieux problèmes : œdème important, troubles respiratoires, voire un état de choc, qui réclament des soins médicaux urgents relevant du médecin ou de l’hôpital le plus proche.
Moustiques
Le cauchemar des belles soirées d’été dans de nombreuses régions et de toutes les journées de l’année dans certains pays à travers le monde. Savez-vous que seules les femelles piquent les animaux (chevaux, chiens, etc.) et malheureusement aussi les humains pour aspirer le sang (source de protéines) dont elles ont besoin pour amener leurs oeufs à maturation ?
En dehors de la protection physique habituelle consistant à limiter au maximum les parties de peau découvertes avec le port de vêtements amples (évitez mousselines et autres voiles de ce type que les moustiques perforent sans peine) couvrant bras et jambes jusqu’aux chevilles, il existe de très nombreux moyens préventifs efficaces pour éviter leurs piqûres :
• pulvérisations d’essence de citronnelle dans votre habitation ainsi que sur vos draps et oreillers avec, en plus, un peu de cette même essence dans une soucoupe près de votre lit pour passer une nuit tranquille, et plantation de citronnelle dans votre jardin si vous en avez un ;
• oranges piquées de clous de girofle dans les endroits à protéger ;
• jardinières de géraniums et/ou de basilic sur le rebord de vos fenêtres ou sur vos balcons ;
• bouquet de feuilles de menthe sur votre table de nuit ;
• vaporisation d’essence de lavande sur vos ampoules électriques avant de les allumer ;
• mise en place d’ampoules teintées en jaune – qui éloignent radicalement tout ce qui vole le soir – dans les pièces à préserver ;
• et autres possibilités proposées dans le commerce : aérosols, diffuseurs électriques avec plaquettes insecticides, serpentins « chinois », lotions ou crèmes à passer sur vos parties découvertes, etc., en signalant que les lampes U.V. qui attirent et électrocutent les insectes en général ne semble pas très probante en ce qui concerne les moustiques et que les appareils à ultrasons, eux, n’ont jamais apporté la moindre preuve de leur efficacité. Pensez tout particulièrement à vous protéger quand vous voyagez dans certaines régions du globe où les
moustiques peuvent transmettre des maladies graves comme la dengue, le paludisme ou la fièvre jaune.
Si, malgré tout, une piqûre survient et que vous désirez atténuer notablement la démangeaison qui en résulte, frottez la région avec au choix :
• des feuilles froissées de cassis, de cerfeuil, de lavande, de menthe, de persil ou de plantain ; ou, si vous n’avez aucune de ces plantes sous la main,
• avec une préparation à base d’huiles essentielles (Lavandin + Cyprès + Niaouli + Romarin + Sauge + Géranium + Thym + Eucalyptus) extrêmement efficace – que nous vous avons recommandé d’avoir dans
Aoûtats
Aoûtat est le nom vulgaire de la nymphe d’un petit acarien – le trombidion : trombicula autumnalis – qui vit dans les herbes, les prairies, les jardins, etc. En été et au début de l’automne, les aoûtats grimpent le long des bras et des jambes des promeneurs ou des jardiniers pour aller se loger dans certaines zones cutanées humides, à l’abri de la lumière et recouvertes par les vêtements – notamment au niveau des socquettes ou chaussettes, de la face postérieure des genoux, du pli de l’aine, des parties génitales, de la ceinture, des aisselles et du dessous des seins chez la femme. Leurs piqûres provoquent des rougeurs cutanées papuleuses de type érythémateux d’environ 1 à 2 cm, accompagnées parfois d’une légère fièvre mais, surtout, de très vives démangeaisons qui apparaissent le lendemain et durent plusieurs jours.
Pour les calmer, frottez ou massez les zones concernées avec :
• du vinaigre de vin ou de cidre.
Petits moyens certes, mais qui vous soulageront grandement et rapidement des petits ennuis provoqués par tous ces insectes qui ne manquent pas de piquant !…