Une belle histoire d’amour
Le maître Zen Osho a raconté un jour cette belle histoire d’amour :
Un grand roi avait trois fils et il désirait en choisir un pour héritier.
C’était très difficile car tous les 3 étaient vraiment très intelligents et très courageux.
En plus c’était des triplés, tous d’âge égal.
Il interrogea donc un grand sage et lesage proposa une solution…
Le roi rentra chez lui et demanda à ses trois fils de venir.
Il leur donna à chacun un sac contenant des graines de fleurs, et leur dit qu’il allait partir pour un pèlerinage religieux.
– « Cela durera quelques années.
C’est une sorte de test pour vous.
Vous devrez me rendre ces graines quand je reviendrai.
Celui qui les protégera le mieux sera mon héritier. »
Et il partit !
Le premier des fils se demanda :
– « Que ferais-je de ces semences ? »
Et il les enferma dans un coffre de fer pensant que, lorsque son père reviendrait, il aurait à lui les remettre telles quelles.
Le second se dit :
– « Si je les enferme comme mon frère, elles mourront; et une semence morte n’est plus une semence. »
Aussi, il se rendit au marché et vendit les semences et garda l’argent pensant :
– « Lorsque mon père reviendra, j’irai au marché acheter de nouvelles semences et lui en rendrait ainsi de meilleures que les premières. »
Mais le troisième alla dans le jardin et sema des graines partout.
Trois ans plus tard, lorsque le père revint, le premier fils ouvrit son coffre.
Les semences étaient mortes et malodorantes.
– « Quoi, s’exclama le père, « sont-ce là les graines que je t’ai données ?
Elles avaient la possibilité de s’épanouir en fleurs et répandre leur parfum et ces graines sentent mauvais ! Ce ne sont pas les miennes ! »
Le fils assura que c’était bien les mêmes mais le père rétorqua :
– « Tu es un MATÉRIALISTE. »
Le deuxième fils se précipita au marché, acheta des graines et rentra à la maison pour les présenter à son père.
– « Ce ne sont pas les mêmes ! » remarqua le père.
« Ton idée a été meilleure que celle de ton frère, mais tu n’es pas encore aussi capable que je l’aurais souhaité.
Tu es un PSYCHOLOGUE. »
Plein d’espoir et de crainte également, il se rendit vers son troisième fils et lui demanda :
– « Et toi qu’as tu fait ? »
En guise de réponse, le jeune homme le conduisit au jardin : des millions de fleurs épanouies y répandaient leur parfum.
Le fils dit :
– « Voici les semences que tu m’as données.
Dès quelles seront prêtes, je recueillerai les graines et je te les rendrai. »
Heureux, le père dit :
– « Tu es mon héritier.
C’est ainsi qu’il faut se comporter avec des semences. »
La morale de cette histoire est la suivante : Aimer vraiment quelqu’un c’est lui permettre de pouvoir s’épanouir pleinement, lui permettre de développer ses talents pour qu’il puisse les offrir au monde. Et ce, quoi qu’il vous en coûte. L’amour et la liberté sont indissociables.