Piqûres et morsures : tout sur les blessures de bébêtes
La verte campagne est un lieu idéal pour se ressourcer. Mais nos amis les animaux sont parfois taquins. Ils piquent, mordent, font du bruit, bref prouvent qu’ils sont les maîtres des lieux et que nous ne sommes pas forcément les bienvenus. A condition de respecter quelques règles simples, il n’y a pourtant aucune raison pour qu’ils nous gâchent nos vacances. Le tout est de ne pas oublier son médecin et d’emporter une trousse de pharmacie avec soi.
Comment faire ?
Commençons par ces insectes et araignées qui suscitent parfois des peurs un peu irrationnelles. Ce n’est jamais agréable de se faire piquer mais il n’y a pas de quoi en faire un drame, tant qu’on reste en milieu tempéré. Le plus souvent, de l’eau, du savon et un produit antiseptique suffisent pour atténuer la douleur et éviter l’infection. Si la bestiole a eu la bonne idée de planter son dard dans votre peau, une pince à épiler – préalablement désinfectée à l’alcool à 70° – fera l’affaire. Pour les piqûres qui brûlent (comme celle des aoûtats), une crème hydratante toute simple est suffisante.
Seule exception : si vous souffrez d’une allergie. Dans ce cas, il faut consulter immédiatement. Avant de partir, n’hésitez pas à prendre rendez-vous avec un allergologue… il vous rassurera probablement. Si vous partez en milieu tropical ou équatorial, évidemment, la règle n’est pas non plus la même. Les moustiques transportent en effet un virus mortel : le palud. Un traitement et un vaccin existent, mais ce dernier nécessite d’être pris avec une certaine avance. Donc, là aussi, dès que vous savez que vous aller partir sous le soleil de ces pays, il ne faut pas tarder à mettre votre médecin au courant. Il vous dira quels médicaments prendre.
Ici ou ailleurs, il faut également compter sur les bêtes plus grosses, du rat des champs à la vipère des chemins, en passant les chats, chiens, phacochères et chimpanzés. Contrariés dans leurs habitudes, ces animaux ont tendance à tous réagir de la même manière : ils mordent, alors que l’être humain se contenterait de hausser la voix… sauf exception! Bref, si cela vous arrive, le moment est venu de vérifier que vous êtes bien vaccinés contre la rage et le tétanos. Si c’est le cas, tant mieux. Si ce n’est pas le cas, consultez un médecin, il règlera ça… Sinon, les soins en eux-mêmes ne sont pas très compliqués : lavez vos mains, lavez la plaie, désinfectez, laissez sécher, mettez un pansement et en quelques jours, il n’y paraîtra plus. Ces prescriptions sont évidemment différentes quand la bête a une mâchoire deux fois plus large que votre cuisse. Mais en général, celles-là, on se débrouille pour les éviter !
Face aux serpents et autres nuisibles venimeux, une vigilance particulière s’impose malgré tout. Un mini-pompe à venin, disponible en pharmacie, peut venir à bout d’une morsure superficielle de vipère. En revanche, il est fortement déconseillé de recourir à des sérums anti-poison ! Difficiles à prescrire, ils risquent d’être mal tolérés par votre organisme. Si une telle mésaventure vous arrive, il faudra donc aller faire un tour aux urgences, cette fois-ci. On ne sait jamais…
Dernier conseil : écoutez les conseils des riverains. Vous éviterez les zones où traînent les bêtes dangereuses, vous saurez vous prémunir des autres et, qui sait, comme dans un roman de Kipling, vous vivrez peut-être une belle histoire d’amitié avec un animal du cru.