Le jeune roi Arthur fut fait prisonnier
Le jeune roi Arthur fut fait prisonnier par le monarque d’un royaume voisin. Le monarque aurait pu le tuer mais il lui offrit la liberté contre une réponse à une question très difficile.
Arthur aurait une année pour deviner une réponse et s’il ne pouvait la donner au bout de ce délai, il serait tué.
La question était : que veulent réellement les femmes ?
Pour le jeune Arthur, cela semblait être une quête impossible et il se prépara à mourir. Pour ses chevaliers qui venaient juste de terminer la quête du Graal cela semblait tout aussi irréalisable. Gauvain eut alors une idée lumineuse : et si on demandait la réponse à Menstruela la Sorcière ? Tout le monde refusa, car ses prix étaient exorbitants (c’est le Roi Arthur mais faut pas déconner avec la thune quand même).
Le dernier jour de l’année arriva, et comme il n’y avait pas d’autres choix, Gauvain alla chercher la Sorcière. Il fut horrifié : la vieille carne était bossue et terriblement laide, n’avait qu’une dent, sentait comme l’eau des égouts et rotait à longueur de phrase.
Et là il entendit la sentence fatidique : « Je te donnerai la réponse (burps !) Si tu m’épouses (prout !) ».
Le cœur haut, Gauvain accepta entre deux vomissements se disant que le suicide serait peut être une issue à cette situation. Après tout, il serait le sauveur du Roi Arthur et de la Table Ronde.
La sorcière lui répondit : « Ce qu’une femme veut vraiment c’est de pouvoir décider de sa propre vie ».
Oh Lumière céleste !
Chacun sut que la sorcière venait de dire une grande vérité et que la vie d’Arthur serait épargnée. Et ce fut le cas. Le monarque voisin épargna la vie d’Arthur.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là ! Arthur était tenaillé entre le soulagement et le remord. En effet, pendant les festivités du mariage, la sorcière prit ses aises à Camelot. Elle chia dans les couloirs du château ; rota, péta, cracha, et vomit tout ce qu’elle pouvait et plus encore.
Gauvain était toujours courtois et charmant comme un prince. Après ces horreurs qui deviendraient quotidiennes Gauvain se prépara psychologiquement à la nuit de noce.
Quand il entra dans la chambre quelle surprise ! Il vit la plus belle femme qu’il ait jamais vue (imaginez votre rêve mais en mieux). Gauvain était éberlué et demanda ce qui se passait. La beauté répondit que comme il avait été gentil avec elle (quand elle était sorcière) elle serait la moitié du temps horrible et déformée et l’autre moitié une magnifique jeune fille. Quelle forme voulait-il qu’elle prenne ? Pour le jour et pour la nuit ? Quelle question cruelle !
Pendant la journée une belle femme à montrer à ses amis mais la nuit dans l’intimité une vieille et sinistre sorcière ? Ou bien dans la journée une hideuse sorcière mais la nuit une belle femme pour jouer au Scrabble ? Que feriez-vous ? Ce que choisit Gauvain est écrit plus bas mais faites d’abord votre propre choix.
Le noble Gauvain répondit à la sorcière qu’il la laisserait choisir elle-même. En entendant cela, elle annonça qu’elle serait belle tout le temps parce qu’il l’avait respecté et l’avait laissé décider elle-même de sa vie.
Attendez ! Partez pas en disant « c’est nul » ! Y’a une morale !
Morale de l’histoire : Que votre femme soit belle ou atroce au fond elle est toujours une sorcière !