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Usurpation d’identité : le calvaire d’une jeune femme face à 21 000 euros d’amendes injustifiées

Imaginez recevoir des amendes pour des voyages en train que vous n’avez jamais effectués. C’est le cauchemar que vit Méline, une jeune habitante de Verneuil-sur-Vienne, en Haute-Vienne, depuis deux ans. Victime d’une usurpation d’identité, elle se bat contre un montant astronomique de 21 669 euros réclamé par la SNCF. Une histoire qui soulève des questions sur les failles du système et les démarches administratives complexes.

Un quotidien rythmé par les amendes

Méline, 18 ans, n’a jamais pris le train. Pourtant, elle reçoit régulièrement des amendes majorées de la SNCF. En deux ans, elle a accumulé plus de 100 documents, correspondant à entre 30 et 50 contraventions. « Je ne prends jamais le train, mais je reçois tout le temps des amendes », confie-t-elle, épuisée par cette situation. Son quotidien est désormais rythmé par des démarches administratives interminables pour éviter des saisies sur son compte bancaire.

La SNCF réagit… mais trop tard

La SNCF, consciente du problème d’usurpation d’identité, a finalement contacté Méline en juin et juillet 2024. Cependant, la jeune femme affirme n’avoir pas réussi à les joindre pendant des mois. Elle a dû se rendre en gare de Limoges et faire un scandale pour que son cas soit enfin pris au sérieux. Le 5 février 2025, la SNCF a assuré que Méline ne recevrait plus d’amendes. Mais le combat est loin d’être terminé : elle doit encore entreprendre des démarches auprès de l’Officier du Ministère Public pour annuler les amendes en cours.

Comment contester une amende en cas d’usurpation d’identité ?

Si vous êtes victime d’une usurpation d’identité et recevez des amendes injustifiées, voici les étapes à suivre :

  1. Déposer une plainte auprès d’un commissariat ou d’une gendarmerie.
  2. Envoyer un courrier de contestation à l’Officier du Ministère Public (OMP), accompagné des pièces justificatives (copie de la plainte, pièce d’identité, justificatif de domicile).
  3. Si nécessaire, effectuer la démarche en ligne via le site de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI).
  4. En cas de refus, un recours peut être adressé au tribunal administratif.

Sources :

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