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Sel tueur : L’alerte rouge de L’OMS contre l’hypertension !

Et si ce geste anodin – saler votre plat – mettait en péril votre santé sans même que vous le soupçonniez ? Avec 17 millions de Français hypertendus, l’Organisation Mondiale de la Santé tire la sonnette d’alarme : le sel, condiment banalisé, serait le principal responsable de cette épidémie silencieuse. Décryptage d’un danger caché dans nos assiettes.

Le sodium : Un poison blanc aux effets dévastateurs

Omniprésent dans les charcuteries, fromages et plats industriels, le sel dépasse allègrement les 5 g journaliers recommandés par l’OMS. Son mécanisme est implacable : l’excès de sodium perturbe l’équilibre hydrique, provoquant rétention d’eau et pression artérielle explosive. Les reins saturés ne parviennent plus à filtrer, engendrant un cercle vicieux mortel.

AVC, infarctus, démence : Le terrible tribut de l’excès

L’hypertension artérielle n’est qu’un premier avertissement. Selon l’Inserm, elle multiplie par 3 les risques d’accident vasculaire cérébral et double ceux d’infarctus du myocarde. Pire encore : elle accélère le déclin cognitif, ouvrant la voie à la démence sénile. Une bombe à retardement aux conséquences irréversibles.

Le plan choc de l’OMS pour sauver nos artères

Face à ce fléau, l’organisation internationale impose des mesures radicales : – Limiter strictement le sel à 2 g/jour pour les hypertendus – Bannir les aliments transformés responsables de 80 % de notre consommation – Privilégier les cuissons maison avec herbes aromatiques et épices Une étude de la Revue Médicale Suisse confirme : réduire de 3 g sa dose quotidienne diminue de 20 % les risques cardiovasculaires.

Charcuterie, pain, fromage : Les pièges à désamorcer

Une simple tranche de jambon (1,5 g de sel) ou une portion de camembert (2 g) suffisent à exploser les quotas. La stratégie gagnante ? – Opter pour du pain sans sel ajouté – Remplacer la moutarde par du raifort frais – Choisir des légumineuses non en conserve Les nutritionnistes insistent : lire les étiquettes devient un réflexe vital.

L’urgence d’une mobilisation collective

L’OMS exige des politiques publiques audacieuses : taxation des produits trop salés, étiquetage alarmiste, reformulation industrielle obligatoire. La Finlande montre l’exemple : en 40 ans, sa consommation a chuté de 40 %, entraînant une baisse de 80 % de la mortalité cardiaque. Preuve qu’une révolution alimentaire est possible.

Sources :

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