Maladies et symptômes

Doliprane : 7 dangers méconnus du surdosage à connaître absolument

Le Doliprane, antidouleur le plus consommé en France, cache des risques insoupçonnés en cas de mauvaise utilisation. Découvrez les 7 conséquences graves d’un surdosage qui pourraient changer votre façon de l’utiliser.

Règles d’Or pour une Utilisation Sécurisée

Dosage maximal journalier :

  • Adultes : 4 g/jour (soit 8 comprimés de 500 mg)
  • Enfants : 60 mg/kg/jour (ex: 1,5 g pour 25 kg)

Espacement des prises :
Minimum 4 heures entre chaque dose (6 heures si insuffisance hépatique)

Contre-indications majeures :

  • Consommation d’alcool (>3 verres/jour)
  • Association avec d’autres médicaments contenant du paracétamol
  • Maladies hépatiques préexistantes

1. Hépatotoxicité aiguë : la menace silencieuse

Le surdosage provoque une nécrose hépatique en seulement 48 à 72 heures. Le paracétamol épuise le glutathion, molécule essentielle pour neutraliser les toxines. Au-delà de 10 g/jour chez l’adulte, le risque d’insuffisance hépatique fulminante devient critique.

2. Atteintes rénales irréversibles

Une consommation excessive entraîne une tubulopathie rénale. Les symptômes (diminution du volume urinaire, œdèmes) apparaissent souvent après les dommages hépatiques, compliquant le diagnostic précoce.

3. Pancréatite médicamenteuse

Des cas de pancréatites aiguës ont été rapportés à partir de 6 g/jour. L’inflammation du pancréas nécessite parfois une hospitalisation en urgence.

4. Troubles gastro-intestinaux sévères

Nausées persistantes, vomissements en jet et douleurs épigastriques apparaissent dès 7,5 g/jour. Ces signes précèdent souvent l’atteinte hépatique.

5. Hypoglycémie coma

Le paracétamol bloque la production hépatique de glucose. Des cas de comas hypoglycémiques (<0,5 g/L) ont été observés chez des enfants et adultes fragiles.

6. Réactions cutanées mortelles

Syndrome de Lyell ou DRESS : ces réactions immuno-allergiques rares mais gravissimes surviennent surtout après un usage prolongé à doses excessives.

7. Risque cardiovasculaire méconnu

Une étude récente montre un lien entre surdosages répétés et +34% d’hypertension artérielle, via l’inhibition des prostaglandines vasorégulatrices.

Sources :

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