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BESANÇON SOUS LE CHOC : Un bébé de 18 mois intoxiqué à la cocaïne par ses propres parents

Un drame familial inimaginable vient d’ébranler la ville de Besançon. Deux parents ont été reconnus coupables d’avoir exposé leurs jeunes enfants à la cocaïne, entraînant une intoxication grave chez leur nourrisson. Les détails de cette affaire révèlent une négligence parentale d’une gravité exceptionnelle.

L’alerte des médecins

Tout commence lorsqu’un bébé de 18 mois est admis aux urgences pédiatriques pour des troubles urinaires inquiétants. Les examens médicaux vont révéler l’impensable : l’enfant présente des taux alarmants de cocaïne dans l’organisme, avec des symptômes de sevrage caractéristiques. « Nous avons constaté un état d’agitation extrême et des troubles du comportement chez ce tout-petit », témoigne un médecin ayant examiné l’enfant.

La sœur aînée, âgée de 7 ans, présente également des traces de la substance, bien que moins prononcées. Ces découvertes déclenchent immédiatement un signalement aux autorités judiciaires.

Le système de défense des parents

Lors de leur comparution devant le tribunal correctionnel de Besançon, les parents ont maintenu leur version : « Nous consommions occasionnellement, mais nous prenions toutes les précautions », a déclaré la mère. Le père a insisté sur le fait que les produits étaient « soigneusement rangés et inaccessibles aux enfants ».

Pourtant, les enquêteurs ont découvert des traces de cocaïne sur plusieurs surfaces de la maison, notamment dans la cuisine. « Ces résidus représentent un danger mortel pour des enfants en bas âge », a souligné l’avocate générale lors des débats.

Une décision de justice équilibrée

Le verdict est tombé après plusieurs heures de délibération : les deux parents écopent d’un an de prison avec sursis. La justice a également ordonné :

  • Un suivi médical obligatoire
  • Le paiement de dommages et intérêts
  • La participation à un stage de sensibilisation

Les enfants, actuellement placés sous surveillance à domicile, pourraient être confiés à une structure spécialisée en cas de récidive. Ce jugement soulève d’importantes questions sur la protection de l’enfance face aux dangers domestiques liés à la drogue.

Sources :

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