L’aspartame en question : la Ligue contre le Cancer demande son interdiction
La Ligue contre le Cancer vient de lancer une pétition choc pour faire interdire l’aspartame, cet édulcorant artificiel présent dans de nombreux produits « light ». Les preuves de sa dangerosité s’accumuleraient selon l’association.
Pourquoi cette pétition maintenant ?
Plusieurs études récentes relancent le débat sur les risques sanitaires de l’aspartame. Les chercheurs pointent notamment :
- Un risque accru de cancers (sein, foie, poumon)
- Des effets neurotoxiques potentiels
- Une possible perturbation du microbiote intestinal
Face à ces alertes scientifiques, la Ligue contre le Cancer estime qu’il faut appliquer le principe de précaution.
Où trouve-t-on de l’aspartame ?
Produits concernés :
- Sodas « zéro sucre » et boissons light (40-60mg/100ml)
- Yaourts et desserts allégés (30-50mg/portion)
- Chewing-gums sans sucre (10-25mg/unité)
- Médicaments et compléments alimentaires
Dose journalière admissible (DJA) :
40mg par kg de poids corporel (soit 2,8g pour 70kg)
Alternatives naturelles :
Stevia, érythritol, xylitol, miel (avec modération)
Les arguments scientifiques
L’étude la plus alarmante, publiée en 2022, montre que :
- Une consommation quotidienne d’aspartame augmente de 15% le risque de cancer
- L’effet est dose-dépendant (plus on en consomme, plus le risque augmente)
- Les métabolites de l’aspartame seraient génotoxiques
La position des autorités sanitaires
L’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) maintient que l’aspartame est sûr aux doses autorisées. Cependant, plusieurs pays comme la France réévaluent sa position.
Pour | Contre |
---|---|
200 études montrent son innocuité | 20 études récentes signalent des risques |
Alternative au sucre pour les diabétiques | Effets perturbateurs endocriniens possibles |
Approuvé depuis 40 ans | Nouvelles méthodologies révèlent des dangers |
Comment agir ?
La pétition demande :
- L’interdiction progressive de l’aspartame
- Un étiquetage plus visible sur les produits
- Des campagnes d’information publiques