Mémoire en danger : Ces antidépresseurs qui pourraient nuire à votre cerveau
Une récente étude scientifique fait l’effet d’une bombe dans le monde médical : certains antidépresseurs très prescrits accéléreraient significativement le déclin cognitif. Explications sur ce risque méconnu et conseils pour protéger vos fonctions cérébrales.
L’étude qui change tout
Des chercheurs du prestigieux Karolinska Institutet en Suède ont suivi 18 740 patients pendant plusieurs années. Leurs conclusions, publiées dans BMC Medicine, révèlent que :
- 23% des participants prenaient des antidépresseurs
- Certains médicaments doublent le risque de déclin cognitif accéléré
- Les effets sont dose-dépendants : plus la dose est élevée, plus le risque augmente
Les 7 Antidépresseurs Sous Surveillance
Voici la liste des molécules identifiées comme les plus problématiques :
- Citalopram (Seropram)
- Escitalopram (Seroplex)
- Fluoxétine (Prozac)
- Fluvoxamine (Floxyfral)
- Paroxétine (Deroxat)
- Sertraline (Zoloft)
- Vilazodone (Viibryd)
Ces médicaments font partie de la classe des ISRS, les antidépresseurs les plus prescrits en France.
Pourquoi ce lien entre antidépresseurs et mémoire ?
Les scientifiques avancent plusieurs explications :
- La sérotonine joue un rôle clé dans la neurogenèse (création de nouveaux neurones)
- Certains ISRS pourraient perturber la plasticité cérébrale
- L’effet sédatif de certains antidépresseurs ralentit les fonctions cognitives
Que faire si vous êtes sous traitement ?
5 Mesures de Précaution
- Ne pas interrompre brutalement votre traitement
- Demander à votre médecin un bilan cognitif de base
- Envisager des alternatives thérapeutiques si nécessaire
- Pratiquer une activité physique régulière
- Stimuler votre cerveau par des exercices mentaux
Les Bonnes nouvelles
D’autres classes d’antidépresseurs semblent épargnées par ce risque. Par ailleurs, une étude américaine a confirmé que :
- Les antibiotiques ne présentent pas ce risque cognitif
- Le microbiote intestinal n’est pas impliqué dans ce mécanisme