« Allo, désolé Emmanuel » : Zelensky interrompu par un appel de Macron en plein entretien
En pleine interview avec des journalistes, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dû s’excuser pour répondre à un appel impromptu. À l’autre bout du fil ? Emmanuel Macron. Une scène inhabituelle qui illustre les relations étroites entre les deux dirigeants. Découvrez les détails de cet échange et ce qu’il révèle sur la diplomatie franco-ukrainienne.
Un appel inattendu en pleine interview
Mercredi, lors d’un entretien avec des journalistes, le téléphone portable de Volodymyr Zelensky a sonné. Sans hésitation, le président ukrainien a décroché. « Allo, désolé Emmanuel », a-t-il lancé, avant de s’excuser et de demander s’il pouvait rappeler dans « quinze à vingt minutes ». Une interruption brève mais révélatrice de la fréquence des échanges entre les deux hommes.
Des relations franco-ukrainiennes solides
Zelensky a ensuite expliqué aux journalistes qu’il échangeait avec Emmanuel Macron « en moyenne une fois par jour ». Il a également annoncé sa venue en France « la semaine prochaine », où plusieurs réunions sont prévues. Ces échanges réguliers témoignent du soutien constant de la France à l’Ukraine dans un contexte de guerre persistante.
Un partenariat stratégique
Lundi, sur X (anciennement Twitter), Zelensky a remercié Macron pour un appel « très constructif comme toujours ». Les deux dirigeants ont discuté des garanties de sécurité pour l’Ukraine, un sujet crucial dans les négociations internationales. « La position de la France est très précise, et nous la soutenons pleinement », a déclaré Zelensky, soulignant l’importance de la coordination entre les deux pays.
Un contexte diplomatique tendu
Le dernier déplacement de Zelensky en France remonte au 7 décembre dernier, lors de la réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il avait alors rencontré Emmanuel Macron et Donald Trump, alors en visite surprise. Ce dernier avait déjà annoncé un changement de politique des États-Unis vis-à-vis de l’Ukraine, marquant une rupture avec l’ère Biden.